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Les filières thym et chocolat rejoignent le concours général agricole

Cette année, le CGA, qui gagne toujours en notoriété auprès des consommateurs, accueillera plus de 22 000 références, dont les nouvelles filières thym et chocolat.

Benoît Tarche, commissaire général du concours général agricole.
© DR

« En gage de qualité, nous représentons le premier concours cité par les consommateurs. Notre notoriété connaît une croissance de 3 % tous les ans », affirme Benoît Tarche, commissaire général du concours général agricole (CGA). 77 % des producteurs qui participent au concours prenant place pendant le Sia (du 23 février au 3 mars 2019) sont issus d’entreprises familiales qui sont des PME ou des TPE (moins de 2 M€ de CA). Utiliser les médailles comme vecteur de communication leur permet de dynamiser leurs ventes, et donc leurs productions. « L’obtention d’une médaille du CGA permet d’augmenter de 15 à 25 % le chiffre d’affaires des producteurs. C’est très variable selon les types de produits. Il arrive que certains très petits producteurs se retrouvent en rupture de stock », assure Benoît Tarche.

Pour cette édition 2019, trente-cinq familles de produits participeront au CGA, parmi lesquelles on retrouve plus de 16 000 vins et 6 350 produits. « Il s’agit d’une belle croissance pour les produits. Ils étaient autour de 5 800 l’an passé », précise Benoît Tarche. Inédit : cette année sera organisé un concours expérimental pour les filières thym, au sein de laquelle les producteurs français se réapproprient un savoir-faire après des décennies d’importation, ainsi que pour la filière chocolat. Cette dernière se développe fortement dans les Dom, en particulier en Martinique depuis 2015, et espère produire 60 tonnes de chocolat d’ici à 2022, se constituer en coopérative et obtenir une AOC.

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