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Les Etats-Unis envisagent l'interdiction des farines animales

Un groupe d’experts internationaux a recommandé mercredi aux autorités américaines d’interdire complètement l’utilisation de farines animales dans l’alimentation des bovins pour lutter contre la maladie de la vache folle, un mois et demi après la découverte d’un premier cas dans le nord-ouest des Etats-Unis. Pour ces experts nommés fin décembre par les autorités américaines, après la découverte du cas d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) dans une exploitation laitière de l’Etat de Washington (nord-ouest) « l’embargo partiel (de ruminant à ruminant) actuellement en place n’est pas suffisant», estiment-ils dans un rapport.

Après la crise de la vache folle en Europe, les Etats-Unis ont interdit en 1997 l’utilisation de farines animales issues de bovins dans l’alimentation des bovins. En revanche l’utilisation de farines animales issues de volailles par exemple est toujours possible.

Le groupe d’experts « recommande que l’actuel embargo soit étendu et exclut toutes les protéines issues de mammifères et de volailles de toute alimentation des ruminants » car il s’inquiète de possibles « contaminations croisées ». Il suggère également « de tester tout le bétail âgé de plus de 30 mois» faisant partie des « populations à risque». Ces populations à risque incluent les animaux morts sur l’exploitation agricole ou pendant le transport vers l’abattoir, les bovins trop malades pour marcher jusqu’à l’abattoir et ceux de plus de 30 mois abattus en urgence.

En revanche les auteurs du rapport considèrent que « tester tout le bétail abattu pour la consommation humaine n’est pas justifié pour protéger la santé humaine et animale».

Les experts encouragent également « la mise en œuvre d’un système d’identification national ». L’industrie américaine s’oppose vivement à la mise en place d’un étiquetage obligatoire des bovins, permettant de tracer un animal de sa naissance aux rayons des boucheries, qu’elle juge trop coûteux. Après la crise de la vache folle dans les années 1990, l’UE a mis en place un système d’étiquetage et a renforcé les tests permettant de détecter l’ESB. De manière générale, les experts internationaux jugent « probable » que le premier cas d’ESB ne soit pas unique aux Etats-Unis.

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