Les députés suppriment la proposition de filmer l’abattage
Hier, en commission des Affaires économiques, le député Olivier Falorni a échoué à préserver l’article de sa proposition de loi "relative au respect de l’animal en abattoir" consistant à introduire la vidéosurveillance. Cet article a été supprimé aux termes de trois quarts d’heures de débats invoquant l’inutilité de la mesure, les droits des opérateurs et le coût de la mesure. Un autre article, qui aurait autorisé les visites inopinées de députés, a également été repoussé en commission. S’agissant de poster un agent des services vétérinaires en observation de l’étourdissement et de la mise à mort dans les établissements de plus de 50 salariés, Olivier Falorni a proposé de substituer le seuil de l’effectif par celui du volume d’activité, de 1 000 UGB/an. La proposition de loi conserve notamment ses articles instituant un Comité national d’éthique des abattoirs et un Comité local de suivi de site auprès de chaque abattoir. Le Comité local de suivi réunirait, sous l’égide du représentant départemental de l’Etat, les élus locaux, les exploitants d’abattoirs, les éleveurs, les services vétérinaires, les bouchers, les associations de protection animale, les associations de consommateurs et les représentants religieux dans la mesure où il est pratiqué un abattage rituel. Il a été suggéré d'y associer les salariés. Le texte sera examiné à l’Assemblée nationale le 12 janvier.