Le prix du porc repasse sous les 1,8 €/kg à Plérin
Le prix du porc a continué de baisser en France cette semaine dans un contexte commercial calme et d'offres largement suffisantes. Dans le nord de l'Europe, la tendance reste à la stabilité.
Le prix du porc a continué de baisser en France cette semaine dans un contexte commercial calme et d'offres largement suffisantes. Dans le nord de l'Europe, la tendance reste à la stabilité.

La cotation sur le Marché du porc français (MPF) recule pour la quatrième semaine consécutive. Entre le 24 juillet et le 21 août, la cotation a perdu 11,5 centimes pour s’établir à 1,781 €/kg carcasse en base 56 TMP. Ce niveau de prix n'avait plus été vu depuis le début du mois d'avril. Cette tendance reflète une offre de porcs excédentaire face à la demande modeste sur le marché français de la viande. Les poids moyens à l’abattage progressent depuis le début de la semaine, conséquence directe du ralentissement d’activité lors de la semaine du 15 août.
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Des prix du porc stables en Allemagne
Outre Rhin, le cours reste inchangé depuis le 2 juillet. L’offre est supérieure à la demande intérieure. Pour stimuler les ventes, les distributeurs ont multiplié les promotions sur les pièces à griller, notamment pour les barbecues. Mais la clientèle n’a pas été au rendez-vous en raison des conditions météorologiques instables. Les pluies sur ces derniers jours ont limité les activités de barbecue, et plus largement les ventes liées aux loisirs de plein air. De plus, la consommation est réduite en raison de la période de vacances actuelle.
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Une production de porc en baisse aux Pays-Bas
Aux Pays-Bas, le prix est également reconduit cette semaine. Le marché intérieur fait face à une nette réduction de l’offre de porcs. Sur les quatre premiers mois de l’année, les abattages ont reculé de 7,7 % par rapport à 2024. Parmi les causes on compte la restructuration du secteur de l’abattage porcin dans le nord de l’UE, les écarts de prix au niveau européen et la continuité des politiques environnementales visant à inciter à l’arrêt de l’activité animale. Cette dynamique baissière de la production devrait se poursuivre dans les mois à venir.
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