Le prix du porc à Plérin retombe au niveau de mars 2022
        
      
      
            Alors que l'Union européenne est toujours dans le viseur de la Chine, ce qui se ressent sur la valorisation des abats, le marché communautaire reste sous pression. Le prix du porc recule en France comme en Espagne, tandis que l'Allemagne, les Pays-Bas et le Danemark résistent après leurs récentes chutes. 
      
Alors que l'Union européenne est toujours dans le viseur de la Chine, ce qui se ressent sur la valorisation des abats, le marché communautaire reste sous pression. Le prix du porc recule en France comme en Espagne, tandis que l'Allemagne, les Pays-Bas et le Danemark résistent après leurs récentes chutes.
 
Le prix du porc à Plérin renoue avec des niveaux qui n’avaient plus été vus depuis mars 2022. La cotation a en effet perdu 1,6 centime cette semaine, après une baisse plus limitée courant octobre. Le marché du porc demeure sous pression du manque de revalorisation alors que les abattages se maintiennent. Par ailleurs, les vacances scolaires limitaient la demande sur le marché de la viande avec la fermeture des cantines. Les poids moyens à l’abattage continuaient leur progression cette semaine et dépassaient de 0,3 % leur niveau de la même période de 2024.
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Prix du porc stables en Allemagne
Les jours fériés liés à la Toussaint partout en Europe vont accentuer la pression sur le marché, même si l’impact pourrait être un peu limité par le fait que le 1er novembre soit un samedi. En Allemagne, l’amont attend le mois de novembre et sa demande saisonnière habituelle, que ce soit en salaison ou sur le marché de la viande pour les produits festifs. La fin des vacances d'automne donne aussi une impulsion, ainsi que les promotions des discounters. Les opérateurs espérent que cette reprise du marché intérieur enraye la baisse démarrée par les surtaxes chinoises. Les opérateurs des filières communautaires rencontraient d’ailleurs les officiels chinois à Pékin le 31 octobre pour plaider leur cause.
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Le porc espagnol sous pression
Les Espagnols y jouent gros, puisqu’ils peinent à diversifier leurs débouchés export alors que le Brésil, très compétitif, gagne des parts de marché. Le marché espagnol demeure sous la pression des abattoirs qui cherchent à obtenir de nouvelles baisses, car la consommation intérieure n’est pas suffisante pour dynamiser un commerce alourdit. La référence espagnole a perdu 1,6 centime le 30 octobre.
 
        
     
       
       
       
       
 
 
 
 
 
