En semaine 8, le cours du porc a continué de prendre de la hauteur sur différentes places de marché européennes. Ce fut le cas au Danemark et au Pays-Bas. Cette tendance a aussi été observée en France. A Plérin, la cotation du porc est à présent à 2,246 €/kg. Jeudi, la hausse maximum a été atteinte pour la cinquième fois de l’année 2023. En cause, toujours une offre fortement baissière (-5 % par rapport aux deux premiers mois de 2022). L’activité de la semaine est évaluée à 350 000 porcs, soit une baisse de 26 000 porcs sur un an. Toutefois, les poids se consolident (+200 grammes) à 95,75 kg. Face à ces envolées, l’Allemagne fait figure d’exception. Outre-Rhin, le cours s’est stabilisé sur une semaine. « L’Allemagne fait une pause. L’aval a du mal à répercuter les hausses », explique le Marché du porc breton (MPB). En trois semaines, le cours avait pris 28 centimes après plusieurs mois de stabilité. Cette reconduction ne témoigne donc pas d’une amélioration de l’offre en porc. Elle demeure baissière. « En semaine 7, l’activité d’abattage a concerné 700 000 porcs contre 850 à 800 000 en comparaison à la même période en 2022 », a chiffré le MPB. Dans le même temps, la demande est stable. « Elle pourrait augmenter à l’approche de Pâques et de la saison des barbecues », a conclu le MPB.
