Aller au contenu principal

Le groupe Roullier accélère sur l’innovation

Après avoir ouvert à Saint-Malo, il y a deux ans, son centre mondial de l’innovation (CMI), le groupe Roullier signait ce 28 juin un prêt de 50 M€ sur 4 ans pour accélérer encore sa recherche en nutrition végétale et animale.

Sébastien Chauffaut, président du directoire de Roullier, et Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI.
© Y. B.

Bien qu’il compte déjà 8 000 salariés, le groupe Roullier qui a démarré en 1959, affirme vouloir doubler sa taille à moyen terme, notamment grâce à l’innovation. Depuis ses premiers fertilisants, les gammes se sont étoffées, en nutrition végétale (il vient de sortir son premier produit de biocontrôle au Brésil), mais aussi en nutrition animale avec, par exemple, sa gamme Qualix lancée en 2016. Le groupe, habituellement très discret, a ouvert son centre mondial de l’innovation, le 28 juin, pour remettre ses premiers Innovation Awards en nutrition végétale. Ses 8 000 m2, dans lesquels Roullier a déjà investi 30 millions d'euros (M€), ont ouvert en 2016 et emploient 200 personnes. Le CMI a déjà noué 127 partenariats avec des universités et des instituts dans le monde dont le plus récent, avec l’université de l’Iowa sur la démédication des élevages.

Le pôle nutrition animale du CMI s’organise en trois laboratoires. Le premier, sur l’efficience alimentaire, possède deux rumens artificiels, mais aussi deux digesteurs pour travailler sur les monogastriques. Son laboratoire sur la valorisation des effluents (biogaz) jouxte celui dédié à l’optimisation de la conservation des fourrages. Sébastien Chauffaut, président du directoire depuis janvier, a signé le 28 juin, avec la Banque européenne d’investissement (BEI), un prêt de 50 M€. « Nous investissons habituellement 25 M€ par an en R&D. Cette somme va soutenir et accélérer ses projets de recherche sur les quatre prochaines années », explique-t-il. « Les investissements, mais aussi les compétences, comme les salaires des chercheurs sont éligibles », souligne Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI qui en a profité pour indiquer que la BEI a aussi une mission politique et souhaite « redonner aux agriculteurs une vision positive de l’Europe ».

Les plus lus

petit veau dans sa niche
Prix des petits veaux : après une courte baisse cet été, la tension revient

Les prix des petits veaux se sont tassés au mois d’août, tout en restant à des niveaux inédits pour la période. Mais la baisse…

Chargement d'un camion de pomme de terre. Acheminement sur un tapis.
Pourquoi les prix des pommes de terre industrie ont-ils tant plongé cet été ?

Les volumes de pomme de terre primeurs pour l’industrie qui ne sont pas contractualisés ne trouvent actuellement pas preneurs…

brebis en bergerie
« En trois ans, on a perdu 617 000 agneaux ! » : comment la filière ovine veut enrayer la baisse de production

Les abattages d’agneaux reculent depuis 4 ans, mais la filière croit au potentiel et pousse à travailler au cœur de chaque…

viande dans un carton
Viande bovine : pourquoi notre déficit commercial s’est réduit de 10 000 t au premier semestre 2025

Les exportations françaises de viande bovine progressent au premier semestre, malgré le manque de disponibilité et les prix…

bateau porte conteneur
Viande bovine : pourquoi les exportations australiennes battent des records début 2025

La hausse de la production australienne de viande bovine rencontre une demande mondiale particulièrement dynamique. Résultat,…

poules rousses en volière
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 22 août 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio