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Le groupe Dauphinoise a amélioré sa rentabilité

L’exercice 2016-2017 a permis au groupe coopératif Dauphinoise d’augmenter son chiffre d’affaires à 432 millions d’euros et d’afficher un résultat net de 5,9 millions d’euros.

Georges Boixo, directeur général, et Jean-Yves Collomb, président du conseil d'administration du groupe Dauphinoise.
© DR

Dans un contexte agricole toujours difficile, le groupe Dauphinoise a amélioré ses résultats sur l’exercice 2016-2017. À la veille de son assemblée générale qui s’est tenue le 18 janvier à Saint-Quentin-Fallavier (38), le président du conseil d’administration, Jean-Yves Collomb, et le directeur général du groupe, Georges Boixo, ont fait le point sur l’exercice écoulé. Le groupe affiche un chiffre d’affaires de 432 millions d’euros, en hausse de 6,6 %, pour un excédent brut d’exploitation (EBE) de 23 millions d’euros, soit 5,3 % du chiffre d’affaires (contre 3 % en 2015-2016). Son résultat net consolidé a atteint 5,9 millions d’euros. « Cet exercice a été plutôt une bonne année pour tous les métiers du groupe qui ont été au rendez-vous. Les résultats ont permis aussi d’accompagner nos adhérents les plus en difficulté », précise Georges Boixo.

Un milliard d’œufs commercialisés

L’année a été marquée par le premier exercice plein de la filiale Envie d’œufs Sud-Est, créée à la suite du rapprochement avec le groupe Baby Coque. L’objectif de cette filiale était de construire sur trois ans trente bâtiments pour la production d’œufs alternatifs. « Nous serons à quatorze bâtiments à la fin de l’année 2018 », confie le directeur général. Le groupe a commercialisé 1 milliard d’œufs sur l’année dont 48 % alternatifs (bio, plein air, label Rouge).

« Désengagement partiel » d’œufs de cage d’ici à 2020

Il vise un « désengagement partiel en fonction de l’évolution des marchés et de la législation » d’ici à 2020. Son pôle œufs affiche un chiffre d’affaires de 106 millions d’euros. L’exercice a également permis le lancement de son projet d’entreprise « Cap Avenir 2020 ». « Nous sommes sur la première année de mise en œuvre. Le président, Jean-Yves Collomb, a su impulser ce plan d’avenir », indique le directeur général. Parmi les enjeux de ce plan, celui du développement des élevages bios, plein air et label Rouge tant en poules pondeuses qu’en poulettes est évoqué.

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