Aller au contenu principal

Céréales
Le dynamisme de la demande mondiale dope le marché céréalier

L’Égypte et l’Arabie saoudite ont acheté de grosses quantités de blé tendre, et la Chine se tourne vers la France pour les achats d’orges. À noter que la situation est tendue en Ukraine concernant le marché du maïs.

Evolution des cours des principales céréales

Période du 3 au 9 septembre. Les prix du blé tendre ont grimpé entre le 29 octobre et le 5 novembre sur Euronext et le marché physique français, compte tenu du bon dynamisme de la demande internationale. L’Égypte a acheté 300 000 tonnes de marchandises russes (275,50 $/t C&F) le 4 novembre, chargements décembre-janvier, et l’Arabie saoudite en a acquis le lendemain 860 000 tonnes de qualité hard, à livrer en février-mars, à 277,53 $/t C&F. De plus, l’offre est revue à la baisse dans certaines régions du globe. La FAO estime la production mondiale 2020-2021 à 762,7 millions de tonnes (Mt) en novembre, contre 764,9 Mt en octobre, compte tenu de prévisions à la baisse des récoltes en Argentine et en Ukraine notamment. Le temps sec en Russie inquiète toujours.

En France, les primes portuaires ont progressé, avec la bonne compétitivité des origines nationales sur la scène internationale, et des transactions se concluent. Sur l’intérieur, quelques achats de meuniers et de fabricants d’aliments pour animaux sont aussi rapportés, mais une forte rétention est annoncée et limite les échanges. Dans les champs, les semis sont achevés à 76 % en semaine 44 (63 % en 2019), selon FranceAgriMer (Fam). Le temps sec, attendu lors des prochains jours, devrait permettre d’avancer dans les travaux.

La production ukrainienne de maïs en baisse

Les prix du maïs ont eux aussi progressé sur Euronext, suivant la hausse observée à Chicago. La Chine est toujours présente à l’achat, et les situations en Ukraine (baisse de la production, défauts de livraisons), voire en Roumanie sont autant d’éléments haussiers, tout comme le sec en Amérique latine. Des analystes privés tablent sur une récolte ukrainienne comprise entre 26 et 33 Mt, rapporte Reuters (36 Mt l’an dernier), témoignant de la forte incertitude dans le pays ! Sur le marché physique français, l’activité aurait baissé d’un ton, compte tenu d’un retrait de la demande des consommateurs espagnols. Le nord-UE et les Français restent demandeurs néanmoins. Les conséquences de signalisation de cas de grippes aviaires en Allemagne seront à suivre de près, sachant que la France est en alerte. Dans les champs, Fam juge la coupe achevée à 94 % en semaine 44.

Concernant l’orge fourragère, les primes portuaires sont fermes, la Chine continuant de bouder les origines australiennes, pour se tourner vers les origines hexagonales, en qualité fourragère ou brassicole. Ainsi, des affaires se traitent sur le portuaire. Dans les champs, les semis d’hiver sont réalisés à 87 % en semaine 44, contre 78 % en 2019, selon Fam.

Les plus lus

poules pondeuses en élevage au sol
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 14 août 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

petit veau dans sa niche
Prix des petits veaux : après une courte baisse cet été, la tension revient

Les prix des petits veaux se sont tassés au mois d’août, tout en restant à des niveaux inédits pour la période. Mais la baisse…

Chargement d'un camion de pomme de terre. Acheminement sur un tapis.
Pourquoi les prix des pommes de terre industrie ont-ils tant plongé cet été ?

Les volumes de pomme de terre primeurs pour l’industrie qui ne sont pas contractualisés ne trouvent actuellement pas preneurs…

poule rousse dans un champ vu de prés
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 08 août 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

une silhouette de vache laitière dans laquelle on voit le drapeau allemand
L’Allemagne a perdu 90 000 vaches laitières en un an

Le nombre de vaches laitières continue de reculer en Allemagne, quoique à un rythme un peu ralenti.

brebis en bergerie
« En trois ans, on a perdu 617 000 agneaux ! » : comment la filière ovine veut enrayer la baisse de production

Les abattages d’agneaux reculent depuis 4 ans, mais la filière croit au potentiel et pousse à travailler au cœur de chaque…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio