Aller au contenu principal

Céréales
Le climat et la demande mondiale dopent le blé

Le retard de la moisson en maïs persiste et l’offre mondiale ne permet pas aux cours de regagner du terrain. En revanche, la demande internationale et des inquiétudes sur le climat font pression à la hausse sur les prix du blé.

Période du 19 au 26 novembre. Dans un contexte de bonne demande internationale et d’inquiétudes pour les récoltes à venir, les cours du blé tendre, et de l’orge fourragère en sympathie, ont affiché une progression sur la semaine. L’appel d’offres algérien mercredi 20 novembre a dopé les cours, les opérateurs étant assez confiants quant à l’issue des origines retenues. Le pays a en effet acheté 500 000 t de blé meunier (entre 222 et 224 $/t Caf), dont une bonne partie serait d’origine hexagonale, selon les opérateurs du marché. Mais cette bonne nouvelle a été suivie d’une autre, nettement moins positive, pour les exportations françaises, les autorités ayant fait savoir que les besoins en blé cette année seraient rabaissés du tiers, passant de 6 Mt traditionnellement à 4 Mt. Un élément qui réduit considérablement les attentes des exportateurs à destination de ce client important pour la France. La Tunisie est également passée aux achats pour 100 000 t de blé dur (325,89 $/t Caf), 75 000 t de blé tendre (228,21 $/t Caf) et 50 000 t d’orge fourragère (210,23 $/t Caf) d’origine optionnelle, à charger entre le 10 décembre et le 25 janvier. Enfin, la Jordanie recherche actuellement 120 000 t de blé. Autre élément haussier, l’état des cultures en France où les opérateurs redoutent une dégradation des cultures plantées mais pas seulement. Selon le dernier bulletin Céré’Obs arrêté en semaine 46, les semis de blé tendre et d’orge d’hiver ont respectivement progressé à 74 % et 86 % des surfaces, toujours en retard par rapport à l’an passé (97 % et 99 %). Les conditions de culture bonnes à très bonnes reculent à 78 % en blé (84 % la semaine dernière) et à 79 % en orge (85 % la semaine passée).

Aux États-Unis, les conditions climatiques sont aussi source d’inquiétudes avec une humidité trop importante. Enfin, les craintes concernant les volumes à venir d’Australie ont participé à la hausse des cours. Notons aussi que les offres de céréales de la zone mer Noire ont affiché une hausse, entraînant mécaniquement celle des prix des productions de l’Union européenne.

Cours inchangés en maïs

Les cours du maïs français ont très peu évolué sur la semaine sur un marché moyennement actif, avec une demande essentiellement située dans le sud du pays. Les cours sont tiraillés entre une récolte française toujours en retard et une offre ukrainienne importante et bon marché. Selon FranceAgriMer, en semaine 46, la moisson était avancée à 88 % des parcelles, alors qu’elle était achevée l’an passé à la même date.

Les plus lus

Cotation du porc en  Allemagne, Production, classe E en €/kg
Porc : un marché en manque d’impulsion à la veille de Pâques 

Le marché du porc européen manque de tonicité à l’approche de Pâques.  

en arrière plan, une étable avec des vaches noir et blanche. Au premier plan, un chercheur en combinaison intégrale avec un masque de protection.
Grippe aviaire : ce qu’il faut savoir de la contamination humaine par des vaches

La situation sanitaire autour de la grippe aviaire inquiète aux États-Unis. Des vaches malades ont à leur tour contaminé un…

bouverie en abattoir
Vidéo L214 chez Bigard : le ministère remet le contrôle vidéo en abattoir sur la table

L214 a diffusé une enquête filmée dans l’abattoir Bigard de Venarey-les-Laumes (Côte d’Or), lors d’abattages halal. Le…

vue de haut, une carte de France dessinée avec du blé, du beurre, des oeufs, de la viande, du fromage, des pommes, des tomates, du soja, du saumon
Souveraineté alimentaire : quelles sont les fragilités françaises ?

Un rapport du gouvernement évalue la souveraineté alimentaire de la France et dévoile des zones de fragilité préoccupantes.…

infographie objectifs de la loi Egalim
Que mangent les enfants à la cantine, et qu’en pensent-ils ?

Les menus servis dans les cantines scolaires ne sont pas, en moyenne, conformes aux objectifs de la loi Egalim selon un…

merguez et saucisses végétales d'HappyVore
Steak végétal 2 – Marc Fesneau 0

Le Conseil d’état suspend le décret interdisant aux produits végétaux d’utiliser des dénominations de produits animaux.…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 704€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio