De nombreuses recommandations en faveur d’une nouvelle définition
Le Cese adopte un avis sur la compétitivité des filières agroalimentaires

Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a adopté, le 24 janvier, en séance plénière un projet d’avis intitulé : « Quels leviers pour renforcer la compétitivité de l’agriculture et de l’agroalimentaire français ? » avec 122 voix pour, 15 abstentions et 31 voix contre. En premier lieu, le Cese propose une nouvelle définition de la compétitivité prenant en compte d’autres dimensions que le seul aspect prix. Ses recommandations sont basées sur trois axes : satisfaire les besoins alimentaires, privilégier les productions génératrices de valeur ajoutée et définir des stratégies d’exportation, mettre en œuvre des systèmes de production préservant les emplois, réduisant les coûts sociétaux et favorisant les aménités. Pour améliorer le fonctionnement des filières, le Cese préconise de revoir le déroulement des négociations commerciales en réformant la LME, et de renforcer le rôle des interprofessions, notamment en « examinant leurs modalités de prise de décision afin d’éviter qu’un seul acteur puisse bloquer un processus collectif ». Il recommande de « clarifier les marges d’actions d’une interprofession en matière d’échanges d’informations économiques par rapport au droit de la concurrence ». Enfin, le projet d’avis évoque la mise en place d’une contractualisation inversée, proposition issue des Etats généraux de l’alimentation.