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Viande ovine
Le Brexit trouble le marché de l’agneau britannique

Les disponibilités en viande ovine sont larges outre-Manche et les prix sont bas. En conséquence, le marché européen est largement fourni par la viande en provenance du Royaume-Uni.

Au mois d’août, le nombre d’agneaux abattus en Grande-Bretagne était inférieur de 1 % à celui de l’an dernier même date, selon AHDB. Mais la hausse des poids carcasse, comparés à une année 2018 marquée par la sécheresse et le manque de fourrage, a permis à la production de viande de progresser de 1,1 % à 29 000 tonnes. Dans les semaines à venir, les experts britanniques estiment que les abattages vont rester soutenus, certains éleveurs décidant de limiter leurs stocks avant un possible Brexit sans accord. D’autant plus que les importateurs européens semblent aborder le 31 octobre avec les mêmes précautions qu’à l’approche de la date initiale du Brexit, le 29 mars 2019, et qu’ils cherchent à constituer des stocks de viande congelée.

Des exportations en hausse

La hausse de la production ovine britannique (+2 % au premier semestre), a plus que compensé le déclin des productions des autres pays européens. Ces disponibilités accrues ont permis aux Britanniques de s’imposer à l’exportation. Au premier semestre, leurs envois dépassaient de 23 % leur niveau de l’an dernier, à 44 000 tonnes. Les deux tiers étaient destinés à la France et l’Allemagne. Les Allemands ont notamment fortement développé leurs achats (+85 % en juin), sous l’effet de la baisse des disponibilités néo-zélandaises, orientées davantage vers la Chine qui recherche des protéines animales pour pallier la baisse de l’offre de porcs, liée à la peste porcine.

Les envois vers la France ont aussi progressé. Comme les prix britanniques sont bas, et que la parité euro/livre sterling les avantage, les opérateurs français ont subi une concurrence accrue, ce qui a compliqué un marché déjà en difficulté faute de consommation.

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