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Produits laitiers
Lait de chèvre : toujours moins d’importations

Malgré une consommation de fromage dynamique, les industriels ont de moins en moins recours aux importations de produits de report, grâce à une collecte nationale en progression.

Evolution de la collecte de lait de chèvre

À 41,2 millions de litres fin août, les importations françaises cumulées de produits de report se situent 26 % sous leur volume de 2019, selon FranceAgriMer. Elles ont notamment chuté au printemps, plongeant 40 % en dessous de leur niveau de l’an dernier. Les disponibilités sont pourtant en légère croissance, grâce à une collecte bien orientée. À 400 millions de litres cumulés en septembre, la collecte de lait de chèvre a dépassé de 4,8 % le niveau atteint en 2019 (+18 millions de litres), un taux de croissance inégalé depuis 2016, précise l’Idele. Prix incitatifs et fourrage de qualité ont permis aux éleveurs de développer fortement leur production en début d’année, mais en avril, les industriels ont appelé à la modération, craignant la saturation des outils en pleine épidémie. Les volumes continuent d’être supérieurs à l’an dernier, mais sur un rythme moins soutenu depuis. La part des importations dans la ressource laitière transformée en France est ainsi passée de 21 % en 2018 à 13 % en 2019 et enfin 9 % en 2020.

Les fromages de chèvre privilégiés

Les industriels ont mis la priorité sur les fabrications de fromages qui ont progressé de 1,26 % en cumul sur neuf mois. Les bûchettes, qui sont les volumes les plus importants, ont vu leurs fabrications grimper de 4 %, tandis que la production de bûches, davantage destinées à la RHD, s’est effondrée (-22 %) faute de demande durant la pandémie. Ce dynamisme des fabrications de fromages s’est notamment fait aux dépens des yaourts et laits fermentés (-1,6 %). Les achats des ménages de yaourts au lait de chèvre ont reculé de 1,1 % en cumul annuel se terminant en septembre, selon les données de Kantar publiées par FranceAgriMer. Une baisse à relier à un manque de disponibilités plutôt que d’intérêt. Dans le même temps, les achats de fromages ont bondi de 5,9 %, profitant, comme la plupart des PGC, du confinement.

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