Aller au contenu principal

La moitié des plats servis dans les Crous seront végétariens en 2030

La restauration collective continue de végétaliser menus, à l’instar des Crous qui ont annoncé vouloir passer à 30% de plats végétariens dans leurs structures en 2025, et 50% en 2030. La viande bovine est particulièrement visée.

offre végétarienne au Crous
Objectif des Crous : augmenter la consommation des repas végétariens : 30 % en 2025 et 50 % en 2030.
© Crous

Le réseau des Crous a publié le mois dernier sa stratégie pour la transition écologique. La restauration est un point fort du document, avec notamment l’augmentation de la part des repas végétariens, identifiés comme « l’une des actions les plus efficaces pour réduire l’empreinte carbone ». L’objectif ? Diviser par deux la consommation de protéines animales d’ici 2050 et augmenter la consommation des repas végétariens : 30 % en 2025 et 50 % en 2030. Le Crous de Rennes-Bretagne, le plus gros en termes de repas servis, produit déjà 50 % d’assiettes végétariennes, comme celui de Grenoble-Alpes. 

Lire aussi : Comment l'Agence Bio mobilise la restauration collective et commerciale

Pour leur transition environnementale, les Crous travaillent aussi sur la réduction du gaspillage alimentaire, avec un objectif à 60g par assiette d’ici 2027 et à 40g d’ici 2030 et le recyclage des déchets alimentaires. D’ici 2030, l’usage des plastiques devra aussi être éliminé. 

Et dans les cantines scolaires ?

D’après le collectif assiettes végétales, plus de 120 villes ont déjà mis en place une option végétarienne quotidienne ou deux jours 100 % végétariens dans leurs cantines. Certaines des plus grandes villes françaises, dont Paris, Lyon, Lille, Nantes, Grenoble, Besançon et Poitiers, ont maintenant 50 % de plats végétariens dans leurs cantines.

Les plus lus

au premier plan, tête de boeuf, dans un marché aux bestiaux
DNC : quel impact sur les prix des broutards, petits veaux, jeunes bovins et vaches ?

Alors que le marché des bovins dans son ensemble était dans une conjoncture très favorable et rarement vue, la dermatose…

Poulets standard européen
Poulet : plus de 300 €/100 kg, le marché européen s’emballe

Les prix européens du poulet s’envolent, car la production progresse moins vite que la consommation. Si l’Ukraine est un peu…

Porc : « le choix de la Chine de cibler l’agriculture européenne n’est pas anodin »

Les Marchés ont échangé avec Simon Lacoume, économiste sectoriel chez Coface, expert mondial en assurance-crédit, pour…

personnes sur une scène
Culture Viande : « Sans abattoir ni ateliers, il n’y a pas de valorisation de la production française »

Lors du congrès annuel de Culture viande, les industriels ont pointé leurs intérêts convergents avec ceux de l’élevage, en…

Jérôme Foucault
Négociations commerciales : « Ce qui est transformé en France, issu de l’agriculture française, doit être négocié en France ! »

À moins de deux mois du début des négociations commerciales, Jérôme Foucault, président de Pact’alim qui représente des PME et…

poussins
Ovosexage : fin de l’accord de financement, qui va payer ?

Le CNPO annonce anticiper la fin de l’accord sur le financement de l’ovosexage, douloureusement négocié il y a huit mois, car…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio