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La filière œuf établit son « contrat sociétal d’avenir »

Philippe Juven, président du CNPO, à la présentation du Contrat sociétal d'avenir de l'oeuf.
© S. C.

Le CNPO, interprofession de l’œuf, se fixe un objectif : 50 % de pondeuses en élevage alternatif en 2022, et pose les fondamentaux de la mention « pondu en France ».

Les poules pondeuses élevées selon les cahiers des charges bio, en plein air ou au sol devront constituer 50 % de l’effectif français d’ici à 2022, contre un pourcentage estimé à 32 % en 2015 ; tel est l’objectif que se fixe le Comité national pour la promotion de l’œuf (CNPO). L’organisation interprofessionnelle de l’œuf l’a annoncé le 14 octobre à ses partenaires de la finance, de la caution mutuelle, du foncier agricole, du gouvernement et de la distribution. Cinq ans après la généralisation des cages aménagées pour la production d’œufs pondus en élevage standard (code 3), et deux ans après l’engagement d’une réflexion prospective, la filière prend acte de la montée inéluctable de la consommation d’œufs d’élevages alternatifs. Aujourd’hui, les œufs de cages aménagées ne concernent plus que 54 % des œufs en coquille vendus en GMS, et 80 % de la transformation en ovoproduits. En 2022, les amortissements pour les cages aménagées seront « bien atténués », espère Philippe Juven, président du CNPO. Mais il faut d’ici là créer 10 millions de places de poules en systèmes alternatifs, pour un coût estimé entre 35 et 50 euros l’unité, soit 350 à 500 millions d’euros nécessaires. La filière propose un contrat sociétal d’avenir portant sur le bien-être, l’éthique et la qualité sanitaire. Un observatoire de la production et de la consommation d’œufs lui sera nécessaire pour éviter les déséquilibres de marché.

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