Intermarché signe un partenariat avec Né d’une seule ferme
Le distributeur s’est engagé pour trois ans avec la start-up Né d’une seule ferme dont il distribuera prochainement les yaourts fermiers, en circuit court, dans ses 1 850 points de vente.
Le distributeur s’est engagé pour trois ans avec la start-up Né d’une seule ferme dont il distribuera prochainement les yaourts fermiers, en circuit court, dans ses 1 850 points de vente.
Intermarché a annoncé un partenariat d’exclusivité avec Né d’une seule ferme, conclu pour une période de trois ans, lundi 24 février au Salon international de l’agriculture. La start-up, qui propose aux éleveurs laitiers de louer une yaourterie clé en main (financement, formation, débouchés) sur leurs exploitations pour 1 200 euros par mois, permet aux agriculteurs de diversifier leur production et d’obtenir une rémunération additionnelle. « Nous offrons un nouveau mode de financement de l’agriculture, plus souple et plus adapté aux temps de vie », commente André Bonnard, président de l’entreprise et ex-secrétaire général de la Fédération nationale de la production laitière (FNPL).
Les yaourts, fabriqués sur l’exploitation, sont directement achetés par Né d’une seule ferme permettant une valorisation du lait de 550 euros les 1 000 litres, pour une capacité de 50 000 litres annuels transformés. Les produits sont ensuite acheminés dans les points de vente Intermarché les plus proches de la ferme. Fort d’un réseau de 1 850 points de vente, le distributeur permet à la start-up un déploiement national. Un code QR sur l’opercule permettra de faire le lien entre producteur et consommateur en renvoyant vers la page de présentation de la ferme dont chaque pot est issu. Dans une logique de transparence et de construction d’un prix juste, 60 % de la valeur du produit est destinée au producteur, 22 % au distributeur et 11 % à la start-up.
Un prototype de la yaourterie a été dévoilé sur le stand d’Intermarché au Sia et la première yaourterie ouvrira d’ici à trois semaines. L’entreprise ambitionne de recruter une vingtaine d’éleveurs d’ici à la fin de l’année et de convaincre à terme 2 000 fermes pour atteindre 5 % de parts de marché. L’entreprise réfléchit aussi à un développement progressif dans le réseau de la RHD.