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Selon une enquête de la FNH et de Restau’Co
« Impossible d’atteindre les objectifs bios dans les cantines »

Pour atteindre les objectifs de la loi, les sondés estiment qu'un investissement de départ jusqu'à 99 centimes par repas est nécessaire.
© Pascal Xicluna / agriculture.gouv.fr

75% des restaurants portent un jugement positif sur la loi Egalim, mais 78% d’entre eux considèrent qu’ils n’arriveront pas à atteindre les objectifs sans financements adéquats, affirment la Fondation Nicolas Hulot et Restau’Co, se référant à une enquête réalisée par téléphone en avril/mai auprès de 28 gestionnaires en gestion directe représentant 617 restaurants collectifs en milieu scolaire, hospitalier et médico-social. Les professionnels sondés estiment le besoin d’investissement de départ pour atteindre l’objectif de 50% de produits de qualité dont 20% de bio d’ici à 2022, jusqu’à 99 centimes par repas, soit 16% du coût complet moyen d’un repas : 95,2 centimes d’euro par repas pour couvrir les frais relatifs aux matériels, à la réorganisation et à la formation, 2,7 centimes d’euro par repas relatifs à la structuration de filières locales durables et 0,7 centime d’euro par repas pour les campagnes de sensibilisation. « Ces investissements de départ sont estimés indispensables. Dans 87% des cas, ils permettent de réaliser des économies significatives pour enclencher la démarche de progrès », commentent la Fondation Nicolas Hulot et Restau’Co. Et six mois après la promulgation de la loi, 82% des sondés déclarent ne pas encore avoir trouvé les financements nécessaires. Forts des résultats de cette étude, la Fondation Nicolas Hulot et Restau’Co réitèrent au gouvernement leur demande de prime à l’investissement d’un montant global de 330 M€ par an pendant 3 ans.

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