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Céréales
Hausse générale malgré un climat d’incertitude économique

La pandémie de Covid-19 limite la hausse des cours des céréales, face à l’incertitude de la demande mondiale à venir. Les conditions climatiques contribuent au manque de visibilité global sur le marché des céréales.

Evolution des cours des principales céréales

Période du 22 au 29 septembre. Les prix des céréales dans leur ensemble ont progressé, mais dans des proportions différentes suivant les grains concernés. Si le blé avait pu bénéficier de la progression des cours sur le marché russe, leur repli récent a limité la hausse sur la semaine. De plus, la pandémie de Covid-19 a également contribué à limiter ce mouvement haussier, l’incertitude régnant actuellement concernant la demande mondiale à venir. Le marché mondial est d’ailleurs assez calme. On notera toutefois l’achat égyptien de 405 000 t de blé, qui a profité aux productions russes. L’activité portuaire en France est d’ailleurs retombée par rapport aux semaines précédentes, au profit du marché intérieur sur lequel des affaires sont rapportées vers la meunerie et la nutrition animale même si cette dernière a procédé à des reformulations en intégrant davantage de maïs, plus compétitif.

En orge, les cours ont davantage progressé, bénéficiant d’une bonne demande portuaire, en prévision d’achats à venir, notamment vers la Chine qui a écarté l’offre australienne (son principal fournisseur traditionnellement) cette année. Enfin, le maïs affiche la plus forte hausse, avec une récolte qui se poursuit sur le territoire français (à 15 % au 21 septembre selon FranceAgriMer) et des échos de rendements décevants à ce stade. Selon le bulletin Céré’Obs, au 21 septembre, le stade « 50 % d’humidité du grain » est atteint pour 94 % des parcelles, et les conditions de culture bonnes à très bonnes sont estimées à 58 %. Sur le plan fondamental, le Coceral a corrigé à la baisse ses prévisions de récolte en Europe (Grande-Bretagne comprise) à 62,8 Mt contre 64,6 Mt le mois dernier. Côté conditions climatiques, les pluies restent d’actualité en Europe, notamment de l’Ouest, et favorables aux semis. En revanche, la Russie fait toujours face à un déficit hydrique. Aux États-Unis et en Amérique du Sud également, les conditions sèches inquiètent.

Des ventes à l’export en net retrait en blé tendre et en orge

Par ailleurs, selon la Commission européenne, depuis le début de la campagne, 4 365 988 t de blé (7 110 313 t l’an dernier à même époque), 1 864 153 t d’orge (2 168 060 t) et 144 426 t de maïs (573 257 t) d’origine européenne ont été exportées, au 27 septembre. Les importations de maïs s’élèvent, quant à elles, à 4 084 968 t, contre 4 996 710 t l’an passé. Enfin, côté Russie, selon Rosselkhoznador (organisme de surveillance et de sécurité sanitaire russe), les exportations de blé et de maïs s’affichaient à un niveau stable par rapport à l’an passé.

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