Céréale
Hausse du blé stimulée par la demande mondiale
Si le blé affiche une progression et le maïs une certaine stabilité, les cours de l’orge accusent de nouveau une nette baisse. La demande mondiale pour les productions de base reste forte, par ailleurs l’état des cultures suscite quelques craintes.

Période du 7 au 14 avril. Si certains marchés financiers ou commodités comme le pétrole se sont effondrés avec la crise de Covid-19 que traverse l’ensemble de la planète, ce n’est pas le cas des cours des céréales qui font preuve d’une grande résilience, notamment le blé tendre. La demande mondiale qui ne faiblit pas explique en partie cette nouvelle progression des cours depuis le 6 avril. En effet, l’industrie intérieure a beau tourner au ralenti dans certains secteurs de l’agroalimentaire, la demande mondiale pour les productions de base reste forte, notamment pour le blé tendre. La Jordanie, la Turquie ou la Chine notamment ont lancé des appels d’offres la semaine dernière, et l’Égypte est revenue aux achats cette semaine à la recherche de blé d’origine optionnelle. À ces besoins mondiaux viennent s’ajouter des craintes concernant l’état des cultures ou encore le niveau de semis suivant les cultures.