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France Naissain va poursuivre ses investissements

Malgré un recul de 13 % de son chiffre d’affaires annuel du fait de la crise sanitaire, la société vendéenne va continuer de muscler son outil de production. Elle vient d’être certifiée ASC.

Stéphane Angeri, le PDG de France Naissain, produit et commercialise depuis Bouin (85) des naissains d’huîtres creuses. © Th. G.
Stéphane Angeri, le PDG de France Naissain, produit et commercialise depuis Bouin (85) des naissains d’huîtres creuses.
© Th. G.

« Pour notre filière la crise avait déjà commencé en début d’année », relate Stéphane Angeri, le président-directeur général de France Naissain, qui produit et commercialise depuis Bouin (Vendée) des naissains d’huîtres creuses. Survenues en janvier, des contaminations d’huîtres par le norovirus ont précédé le « coup de massue » asséné par la Covid-19. Ses clients ostréiculteurs privés de débouchés, France Naissain a dû stopper une partie de sa production. Satisfaisant sur les côtes, l’été a permis un certain rattrapage sur les volumes, mais pas sur les prix, en chute de plus de 20 % en raison des stocks. France Naissain a clôturé au 31 août son exercice avec un chiffre d’affaires en baisse de 13 %, à 12 millions d’euros. « Un moindre mal » pour Stéphane Angeri qui s’alarme néanmoins de la frilosité persistante des clients et de cours qui ne remontent pas. Les conséquences de la crise sanitaire se manifestent aussi à l’exportation qui pèse 35 % de l’activité de la société. Leader mondial dans son métier, elle est de plus en plus sollicitée pour apporter, au-delà de ses produits, des services et conseils sur des pays démarrant l’ostréiculture.

La certification ASC (Aquaculture Stewardchip Council), obtenue récemment, va constituer un atout sur les marchés extérieurs. Internationalement reconnue, elle valorise la responsabilité sociétale des entreprises. « Nous sommes la première écloserie certifiée », précise Stéphane Angeri. Lequel entend maintenir, en adaptant le rythme à la conjoncture, sa politique d’investissement, de 1 million d’euros par an en moyenne. Après s’être doté de nouvelles nurseries, avoir agrandi son outil de prégrossissement et ses bureaux, France Naissain va dans les prochains mois racheter des parcs en mer afin d’être « plus autonome à ce niveau ».

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