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Céréales
Flambée des cours céréaliers, sur un marché plus calme

Les cotations du blé tendre, de l’orge fourragère et du maïs sur les places hexagonales ont continué de grimper d’une semaine sur l’autre. Ce net renchérissement des céréales a tempéré l’intérêt des acheteurs.

Evolution des cours des principales céréales

Période du 12 au 19 janvier. Les prix du blé tendre, du maïs et de l’orge fourragère ont fortement progressé sur le marché physique français. Ils suivent l’envolée des cours sur les marchés à terme européen et états-unien qui s’explique par la mise en place de taxes à l’exportation par la Russie et la publication d’un rapport haussier du Département états-unien à l’Agriculture (USDA) sur l’offre et la demande mondiale de grains.

Dans le détail, la taxe à l’exportation du blé tendre russe passe à 50 €/t à partir du 1er mars et jusqu’au 30 juin, contre 25 €/t entre le 15 février et le 1er mars. En maïs et en orge, les taxes à l’exportation russes s’élèvent, respectivement, à 25 €/t et 10 €/t à partir du 15 mars et jusqu’au 30 juin. La Russie pourrait taxer ses exportations au-delà du 1er juillet, selon des médias nationaux.

Concernant le rapport de l’USDA, paru le 12 janvier, les stocks mondiaux de blé en fin de campagne 2020-2021 passent de 316,5 Mt estimées en décembre à 313,19 Mt. En maïs, ces derniers s’élèveraient à 283,86 Mt, contre 288,96 Mt il y a un mois.

De son côté, le Conseil international des céréales a revu à la baisse, le 14 janvier, les réserves planétaires de blé à fin juin 2021 de 1 Mt, s'établissant à 294 Mt. En maïs, elles s’établiraient à 268 Mt, contre 275 Mt estimées en novembre.

Des stocks de fin de campagne au plus bas en France

Quant au conseil spécialisé grandes cultures de FranceAgriMer, il a également révisé à la baisse les stocks hexagonaux de fin de campagne 2020-2021, qui tomberaient à 2,485 Mt (2,498 Mt estimées en décembre). L’essentiel de la baisse s’explique par une hausse des expéditions françaises vers les pays tiers, estimées à 7,27 Mt (+180 000 t par rapport au mois dernier). « Il serait difficile de dépasser les 7,3 Mt cette année, au vu de la faiblesse de l’offre hexagonale », précise Marion Duval, adjointe au chef de l’unité grains et sucre de FranceAgriMer. La Chine reste le principal moteur de la demande à l’export pour les origines françaises. Autre information importante : les stocks de maïs français sont à un plus bas historique, à 1,86 Mt, contre 1,893 Mt le mois précédent. Ceci en raison de la révision à la baisse de la collecte de 0,246 Mt, à 13,125 Mt. La consommation des fabricants d’aliments pour animaux est stable à 3,15 Mt, « mais pourrait être revue à la baisse au vu des conséquences de la grippe aviaire dans le Sud-Ouest. Ce commentaire est valable pour l’orge et le blé », alerte Marion Duval.

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