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Dinde : repli de l’offre attendu à court terme

© Armelle Puybasset

Volaille : La filière dinde doit à nouveau faire face à des retards d’enlèvement plutôt conséquents, en raison d’une demande en viande jugée correcte sans plus voire plus calme que prévue ces dernières semaines. L’été est synonyme de regain d’activité pour les cuisses mais de déséquilibre matière pour le filet. Ainsi certains abattoirs tendent-ils à limiter leur activité pour ne pas voir leurs stocks augmenter. À cela s’ajoute pour certains une volonté de retarder les enlèvements espérant atténuer la forte baisse de l’offre qui se profile à l’horizon. Le récent repli marqué des mises en place (-10,6 % au premier trimestre comparé à 2016, selon Agreste) ne va plus tarder à se traduire par un creux d’offres d’ici à la fin septembre selon l’opérateur considéré.

Œufs : Mardi, la transition estivale du commerce s’accélérait à moins d’une semaine des vacances scolaires et d’une probable première vague de départs en congés. Conséquence, le calme s’intensifiait dans les grandes villes, le nord et l’est de la France, tandis qu’un courant d’affaires régulier voire plus tonique était signalé sur les zones côtières et dans les départements du Sud. Dans l’ensemble, les commandes de réassort étaient peu nombreuses, par prudence des détaillants mais aussi du fait d’une fréquentation magasins décevante fin juin qui a freiné les ventes et entraîné une hausse des stocks de calibres G et surtout M et P. Un contexte propice à une baisse des prix.

Le recul des cours se poursuit dans le nord de l’UE (Allemagne, Pays-Bas, Belgique), du fait des départs en vacances qui se généralisent et de consommateurs qui quittent le territoire notamment pour les pays du Sud. Ainsi ces derniers notent-ils un regain d’activité. En Espagne, l’offre est peu évolutive et ne permet pas de couvrir tous les besoins. Les prix se raffermissent.

L.-A.L.

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