Delpeyrat a gagné des volumes durant les fêtes
La société gastronomique landaise Delpeyrat a pu progresser à la saison festive grâce au foie gras vendéen. Elle s’impose aussi dans les jambons secs.
La filiale gastronomique du groupe coopératif Maïsadour Delpeyrat a relativement résisté au manque de foies gras à transformer dans le Sud-Ouest l’an dernier. Elle a bénéficié des approvisionnements vendéens de la coopérative coactionnaire de la holding VVMH Val de Sèvre. Elle a par ailleurs vendu du foie gras pour le grand public sans mention d’origine Sud-Ouest, sous forme de foies entiers ou en bloc. Les décisions commerciales ont fait le reste. La marque Delpeyrat a conquis des volumes en GMS, passant de 14,5 % de parts de marché à la saison dernière à 17,8 % cette saison (de P11 à P13 du panel Iri en hypermarchés et supermarchés). Dominique Duprat, directeur général depuis l’été dernier, a présenté le bilan de la saison festive à la presse 29 janvier. Il a précisé que le panel Iri n’avait pu fournir les parts en valeur pour le foie gras. Il a aussi présenté des fortes positions de la marque pour le saumon fumé et les jambons secs. Les ventes saisonnières de saumons fumés Delpeyrat ont progressé de 7,3 % en volume et de 15,5 % en valeur pour atteindre 6,8 % de parts en valeur.
Les ventes de jambons secs en tranche (Le Bayonne IGP, le Serrano, etc.) ont bondi de 23,3 % en volume au dernier trimestre, selon le panel Nielsen des hypermarchés et supermarchés. Elles ont atteint le record de 8,6 % en volume au mois de novembre. Delpeyrat investit par ailleurs dans sa marque professionnelle Sarrade de foie gras et de jambon sec. La société s’est dotée cet automne d’un directeur commercial pour Sarrade et pour le marché international : Éric Mateo. Le foie gras Sarrade fait valoir son origine 100 % française. Il propose aux chefs pour ce début d’année deux recettes d’un foie gras de section triangulaire.