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Défaillances d’entreprises : comment se portent les commerces de bouche ?

Boulangers, bouchers, restaurateurs, ces commerces ont été durement touchés par l’inflation, mais la situation semble s’améliorer sur le plan des défaillances d’entreprises. 

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Les défaillances de boulangeries et boucheries sont moins nombreuses que l'an dernier
© matthew-feeney

Flambée des prix des produits agricoles, de l’énergie, arbitrages des ménages, les commerces de bouche ont fortement souffert de l’inflation en 2023. Mais les chiffres sur les défaillances d’entreprises en France pour le premier trimestre 2024, publiés par Altares, s’améliorent.

Lire aussi : Consommation : « Les magasins les plus en décroissance sont ceux qui ont réduit le plus leur offre » 

La boulangerie bascule dans le vert

Altares note ainsi qu’après une forte augmentation des défaillances en 2022 (+92 % sur le premier trimestre) et en 2023 (+69 %), la boulangerie repasse dans le vert avec une baisse de 12 % des défaillances.

Lire aussi : Les tendances de consommation alimentaires de 2024 en 5 points

La boucherie se rétablit

Mêmes difficulté au premier trimestre 2023 pour les boucheries traditionnelles, les défaillances avaient augmenté de 74 % à cause de l’évolution des habitudes de consommation et des arbitrages des ménages. Au premier trimestre 2024, Altares constatait une baisse de 25 % des défaillances (105 boucheries).

Un frein sur les défaillances en restauration

C’est un secteur qui a beaucoup souffert de la pandémie puis de l’inflation, la restauration commerciale. Les défaillances augmentent certes encore, de 12 % pour la restauration rapide et 9 % pour le service à table, avec plus de 1760 établissements. Pour le service à table, les défaillances avaient bondi de 110 % début 2022 et de 50 % au premier trimestre de l’an dernier. 

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