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Production
Contrôle qualité, une exigence au cœur des processus

L’équipementier Ishida a organisé début juin des journées portes ouvertes à destination de ses clients français. L’occasion d’illustrer ses capacités d’intervention sur l’ensemble de la ligne, mais aussi de contrôle de la qualité.

Une trentaine de clients, essentiellement de l’agroalimentaire, étaient attendus ces derniers jours à Roissy-en-France (Val-d'Oise), siège de la filiale française d’Ishida, multinationale d’origine nippone. L’entreprise entendait démontrer sa capacité à proposer des lignes complètes de production, du pesage au conditionnement. « L’entreprise est très connue pour le pesage, mais la variété de nos activités n’est pas toujours identifiée », explique Pascal Oger, responsable des ventes France et Afrique du Nord.

Pendant quelques jours, l’entreprise a eu à cœur de démontrer sa capacité à associer une suite d’équipements de triage, pesage, remplissage et conditionnement, épaulés par divers instruments de détection. Un enjeu d’autant plus important pour le fabricant que l’automatisation des lignes est à l’ordre du jour. « Sous l’influence du hors domicile, mais aussi de la GMS, les fruits et légumes, sont de plus en plus souvent ensachés ou conditionnés en barquette », relève Pascal Oger. Les manipulations, plus nombreuses, doivent être réalisées de plus en plus vite. « Dans le secteur du lardon, on a multiplié les types d’emballage, avec des conditionnements à partir de 50 grammes. Quand on arrive comme nos machines à des cadences de 160 à 180 unités traitées par minute, cela réclame que les trieuses puissent réagir très vite », développe-t-il.

Toujours plus vite

L’automatisation et la vitesse croissante des lignes de production rendent nécessaire la mise en œuvre de solutions performantes de contrôles de la qualité. « Les exigences des clients finaux sont de plus en plus élevées en matière de conformité des produits et en particulier de sécurité alimentaire. Pour y répondre, il faut pouvoir sécuriser la sécurité et donc disposer d’outils susceptibles de vérifier que les opérations de tri et d’éjection des produits non conformes ont bien été réalisées, que les bacs ne sont pas pleins, etc. », détaille Pascal Oger.

Les exigences des clients finaux sont de plus en plus élevées

En matière de contrôle qualité, Ishida estime disposer d’une expertise particulière qu’il entend bien faire valoir. « Nous avons créé ces dernières années différents outils de détection qui, associés à la ligne de production, permettent de sécuriser la chaîne alimentaire », reprend Peter Mortensen, le directeur général d’Ishida France. L’Airscan 360, lancé il y a deux ans, détecte les fuites de gaz des barquettes et sachets par une technologie laser. Armé d’un bras qui effectue une légère pression sur le conditionnement, il vérifie la présence de C02 et rejette les non conformes. « On détecte ainsi des fuites de gaz dans un paquet de chips, par des trous même minimes de 0,2 mm », assure Peter Mortensen.

Détecteur par rayon X : « le prix a été divisé par trois »

Autre instrument promis à un bel avenir : le détecteur par rayon X. « Ce sont des outils dont le prix a été divisé par trois ces dernières années (passant de 150 000 à 50 000 euros en moyenne, ndlr), ce qui le rend accessible à un nombre plus élevé d’industriels », estime Pascal Oger. Ses performances, plus larges que celles du détecteur de métaux, permettent de repérer par exemple des petits cailloux dans des andouillettes, des lentilles ou graines, mais aussi des plombs dans du gibier, des os dans de la viande de poulet, ou encore d’identifier des produits cassés. « Nous avons la volonté de développer ce marché et de lever les réticences de nos clients en les accompagnant dans les démarches administratives à entreprendre et dans l’accompagnement à la prise en main », rassure Pascal Oger.

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