Capel-Bovidoc croit à la jeunesse et à l’herbe
La coopérative, installée dans le Lot, voit l’avenir dans les femelles de moins de trente mois de qualité, les vaches d’exception et le pâturage.

L’organisation de producteurs de bovins Capel-Bovidoc a un cheptel limousin à 75 %, blond à 15 % et un peu aubrac, salers et charolais. Elle produit des génisses dites « lyonnaises », pesant 300 à 400 kg de carcasse qui « conviennent autant à la boucherie traditionnelle qu’à la mise en barquette », vante Franck Teilhet, chef de marché bovins de boucherie, du jeune bovin de moins de 12 mois, qui s’exporte bien dans l’Europe du Sud et du jeune bovin de 12 à 24 mois, qui donne 400 kg de carcasse et une viande tendre appréciée en restauration. « Le baby, comme il l’appelle, se substitue aux vaches quand on en manque et permet d’écraser les charges de l’abattoir. » Il prévoit la montée de la contractualisation en label Rouge, pour la production d’animaux plus jeunes que les vaches allaitantes, et « le développement de l’élevage à l’herbe des génisses, qui coûte le moins cher et donne d’excellentes bêtes ».