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Avec « La grande malbouffe », Arte s’attaque à la nourriture industrielle

La fabrication d'un cordon-bleu de type industriel par l'équipe technique est le fil rouge du reportage. © Arte
La fabrication d'un cordon-bleu de type industriel par l'équipe technique est le fil rouge du reportage.
© Arte

Avec le documentaire « La grande malbouffe », diffusé sur Arte le 2 février, les réalisateurs Maud Gangler et Martin Blanchard s’attaquent à la nourriture industrielle, son élaboration et les enjeux sociétaux qui l’entourent. L’enquête aborde le sujet des produits ultra-transformés, des additifs, de la nutrition, des auxiliaires technologiques, mais aussi de l’avènement des applications telles que Yuka et leurs conséquences sur les recettes industrielles. Si le reportage manque à certains moments de tomber dans une lourdeur alarmiste, déjà trop utilisée par certains médias grand public, il a le mérite de se mettre à la place des industriels. Avec l’aide d’un laboratoire alimentaire spécialisé en recherche et développement, l’équipe technique se lance dans la fabrication d’un cordon-bleu. Les membres du laboratoire expliquent la recette et le rôle des additifs avec les avantages et surtout les inconvénients. Le reportage met en garde sur le danger de certains additifs, et surtout sur le manque de connaissance autour de « l’effet cocktail ». De l’autre côté, le reportage met en avant les efforts en R&D du groupe Mars qui aurait investi 40 millions d’euros pour se passer du dioxyde de titane, notamment dans ses M&M’s. La démarche clean label de la marque Philippe Wagner (Groupe André Bazin) est également mentionnée avec sa saucisse Montbéliard IGP élaborée sans nitrites. Le rôle des applications d’analyse de la composition des aliments comme Yuka est mis en avant et aurait entraîné une amélioration de certaines recettes industrielles telles que les soupes Liebig, dont la marque n'est toutefois pas citée.

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