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Ail déshydraté : Rochias veut relocaliser ses approvisionnements

Les deux repreneurs de la société Rochias dans le Puy-de-Dôme misent sur la qualité et les circuits courts. Ils veulent relancer la filière ail d’Auvergne.

De gauche à droite : Thierry Sclapari et Éric Villain, repreneurs de Rochias. © C.J./Apap
De gauche à droite : Thierry Sclapari et Éric Villain, repreneurs de Rochias.
© C.J./Apap

Éric Villain et Thierry Sclapari, deux anciens de Tereos, ont repris depuis le 13 novembre la société Rochias à Issoire. « Ce qui nous a intéressés dans ce projet, c’est de pouvoir participer à la transition agroécologique », expliquent-ils. Rochias est spécialisé dans la déshydratation et dans la fabrication de purées, principalement d’ail, mais aussi d’oignon, d’échalote, de poireaux, de champignons… Elle transforme 3 000 tonnes de matières premières par an et travaille avec Danone, Nestlé, Bonduelle, William Saurin… « Nous sommes le dernier déshydrateur d’ail industriel à l’échelle européenne. Plus de 99 % de l’ail déshydraté provient de Chine », précisent Éric Villain et Thierry Sclapari.

L’objectif des associés est de relancer une production d’ail locale : « On veut privilégier les circuits courts et maîtriser la filière de l’agriculteur au produit fini. L’ail était une culture importante en Auvergne, il y a un savoir-faire, une tradition. » Leurs premiers contacts sur le terrain sont encourageants. Rochias mise sur la qualité de l’ail, mais pas sur son esthétique. La récolte peut donc être mécanisée. « Si on arrive à relancer une filière, les agriculteurs auront l’assurance d’un débouché à prix garanti et sur du long terme », assurent-ils.

En trois ans, les associés veulent doubler leur chiffre d’affaires et élargir leur clientèle en France et à l’export. Rochias a réalisé 4,3 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2019.

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