Aller au contenu principal

Légumes secs : le projet Jack veut les valoriser de la ferme à l’assiette

Piloté par l’ESA d’Angers, ce projet de recherche sur quatre ans associe seize partenaires privés et publics afin de lever les verrous à la production et à la consommation des légumineuses.

© ESA

L’Ecole supérieure des agricultures d’Angers a lancé en début d’année le projet Jack, qui vise à favoriser l’adoption des légumes secs depuis les consommateurs jusqu’aux agriculteurs en passant par les chefs cuisiniers.

Ce projet sur quatre ans, financé par une aide gérée par l’Agence Nationale de la Recherche au titre de France 2030, réunit seize partenaires autour de l’ESA, des industriels (Tipiak, Atlantique Alimentaire, Bonduelle, Bordeau Chesnel, Inveja, Symrise), des acteurs de la restauration (Institut Paul Bocuse, Sodexo, Robot Coupe), la coopérative UAPL, l’institut technique Terres Inovia, Inrae, le CTCPA, l’Université d’Angers et la CCI du Maine-et-Loire. Il mobilisera également une cinquantaine de contributeurs, dont quatre doctorants, plusieurs centaines de consommateurs et des réseaux d’agriculteurs.

 

 

Gastronomie et agronomie

« Les légumes secs, source de protéines végétales, sont sous-consommés et trop peu produits en France », tel est le constat de départ du projet Jack. Ses acteurs utiliseront plusieurs leviers pour changer durablement les comportements alimentaires. L’approche gastronomique visera à magnifier les produits et à les valoriser de façon créative et innovante. Jack s’attachera aussi à mesurer le lien entre la qualité des légumes secs et leurs fonctionnalités culinaires par l’identification de variables physico-chimiques, à identifier les facteurs agronomiques et variétaux influençant la qualité culinaire, également à quantifier l’impact environnemental de la production et de la transformation. La création par des chefs de recettes innovantes, dont certaines seront industrialisées, et le développement de nouveaux concepts d’ingrédients et de produits concrétiseront ces quatre années de recherche, qui s’inscrivent dans la « nécessaire transition vers une alimentation plus saine et plus durable pour notre planète ».

Les plus lus

petit veau dans sa niche
Prix des petits veaux : après une courte baisse cet été, la tension revient

Les prix des petits veaux se sont tassés au mois d’août, tout en restant à des niveaux inédits pour la période. Mais la baisse…

bateau porte conteneur
Viande bovine : pourquoi les exportations australiennes battent des records début 2025

La hausse de la production australienne de viande bovine rencontre une demande mondiale particulièrement dynamique. Résultat,…

Volaille : où l’Ukraine dirige-t-elle ses exportations en 2025 ?

En 2025 et 2026, la production de volailles en Ukraine devrait croître lentement, tout comme les exportations, selon les…

Le poulet label Rouge Rungis
Poulet Label Rouge : « On a vraiment un problème de répartition de valeur »

Après plusieurs années de recul, l’horizon s’éclaircit pour les ventes de poulets entiers Label Rouge en grande distribution.…

les drapeaux de l'UE et du Mercosur côte à côte
Accord UE-Mercosur : qui se réjouit, qui se méfie, qui conteste ?

Alors que la Commission a donné le feu vert au processus de ratification au traité entre l’Union européenne et le Mercosur,…

viande de porc dans un abattoir russe. agroalimentaire.
Porc : en Chine, la Russie profite de la guerre commerciale

Depuis qu’elle a reçu l’agrément de Pékin, la Russie exporte activement viandes et abats de porc vers la Chine. Le pays…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio