Aller au contenu principal

Charcuterie italienne
Le volailler italien Amadori s’offre le jambon Lenti

Amadori, numéro 2 de la volaille italienne, annonce l’acquisition du fabricant de jambon cuit Rugger, propriétaire de la marque réputée Lenti.

Le jambon Lenti est fabriqué à Turin par Rugger.
© Lenti

Le groupe Amadori, qui couvre 30% du marché italien des produits de volaille, va compléter son offre avec les charcuteries cuites de la marque Lenti. Il envisage aussi d'étendre son système d’intégration verticale à l’approvisionnement de la société Rugger, qui fabrique près de Turin les jambons Lenti. L’accord visant au transfert de 100% du capital de Rugger de la famille Lenti à la société Amadori, également familiale, est annoncé par voie de communiqué ce jour. Cette acquisition fait partie du plan de développement de 500 millions d'euros sur cinq ans d'Amadori.

Synergie commerciale

Aujourd’hui l’offre d’Amadori en charcuteries et a une offre très mineure en charcuteries de porc. Si le chiffre d’affaires du charcutier Rugger, de 43,9 millions d’euros en 2020, représente peu en comparaison du 1,2 milliard d’euros d’Amadori, cette diversification par acquisition est notable. L’industriel de la volaille et le charcutier veulent en faire bénéficier de leurs offres conjointes les marchés italiens de la grande distribution et de la restauration. Les perspectives à l’export ne sont pas évoquées dans le communiqué. Amadori exporte pour 10% de son chiffre d’affaires, notamment au Royaume-Uni, en Irlande, en Allemagne, en Autriche et en Grèce. Rugger exporte pour 2% de son chiffre d’affaires, en France, en Allemagne, au Royaume-Uni, au Danemark, en Grèce, en Autriche et en Suisse.

Une filière porcine ?

En amont, Amadori ferait bénéficier Rugger de sa filière d’alimentation animale et d’élevage intégré, que le groupe veut nationale et de plus en plus durable. Lenti compte aussi sur la puissance d’achats d’Amadori. Les deux partenaires attendent la décision de l’autorité italienne de la concurrence au cours du premier semestre 2022.

Les plus lus

Vaches dans la prairie
Comment vont évoluer les coûts de production de la viande bovine en 2024 ?

Si les prix des gros bovins restent élevés, ils ne sont pourtant toujours pas rémunérateurs pour les éleveurs. Les coûts de…

Cotation du porc en  Allemagne, Production, classe E en €/kg
Porc : un marché en manque d’impulsion à la veille de Pâques 

Le marché du porc européen manque de tonicité à l’approche de Pâques.  

en arrière plan, une étable avec des vaches noir et blanche. Au premier plan, un chercheur en combinaison intégrale avec un masque de protection.
Grippe aviaire : ce qu’il faut savoir de la contamination humaine par des vaches

La situation sanitaire autour de la grippe aviaire inquiète aux États-Unis. Des vaches malades ont à leur tour contaminé un…

vue de haut, une carte de France dessinée avec du blé, du beurre, des oeufs, de la viande, du fromage, des pommes, des tomates, du soja, du saumon
Souveraineté alimentaire : quelles sont les fragilités françaises ?

Un rapport du gouvernement évalue la souveraineté alimentaire de la France et dévoile des zones de fragilité préoccupantes.…

infographie objectifs de la loi Egalim
Que mangent les enfants à la cantine, et qu’en pensent-ils ?

Les menus servis dans les cantines scolaires ne sont pas, en moyenne, conformes aux objectifs de la loi Egalim selon un…

bouverie en abattoir
Vidéo L214 chez Bigard : le ministère remet le contrôle vidéo en abattoir sur la table

L214 a diffusé une enquête filmée dans l’abattoir Bigard de Venarey-les-Laumes (Côte d’Or), lors d’abattages halal. Le…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 704€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio