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La Mie câline : « la grippe aviaire nous a compliqué la vie »

À cause de la grippe aviaire, La Mie câline a dû temporairement passer de 100 % de viande de volaille d’origine française à des approvisionnements plus européens.

Sébastien Le Troadec, directeur de la supply chain de La Mie câline.
Sébastien Le Troadec, directeur de la supply chain de La Mie câline.
© La Mie câline

Le réseau de distribution et de fabrication de produits de boulangerie, viennoiserie, pâtisserie et de produits traiteurs, La Mie câline, a subi la raréfaction des volumes disponibles de viande de volaille durant l’été 2022 à cause de l’influenza aviaire. L’enseigne consomme annuellement un volume compris entre 180 et 200 tonnes de viande de poulet d’origine 100 % française, pour les sandwiches de ses 240 points de vente. Mais cet été, elle a été contrainte de modifier les origines de ses approvisionnements ainsi que la communication qui va avec. « La grippe aviaire nous a compliqué la vie. Il y a eu des abattages forcés et en masse dans quelques élevages chez qui nous nous fournissons », témoigne Sébastien Le Troadec, directeur de la supply chain de La Mie câline.

Un approvisionnement européen malgré tout

Le groupe a été touché sur l’une de ses lignes de production pendant un mois et demi. « Notre fournisseur est allé s’approvisionner dans le reste de l’UE. Nous avons privilégié une réorientation de l’origine plutôt que de contraindre le consommateur à se diriger vers un autre produit. Une diminution du volume de production n’était pas envisageable, car nous fabriquons des sandwiches frais. Un ralentissement des cadences aurait été trop difficile à gérer », poursuit-il. La mention origine France pour la viande de volaille dans les lieux de vente, sur les écrans dynamiques, sur le site Internet et sur les étiquettes en vitrine, a été retirée. « Nous aurions pu aussi nous approvisionner en poulet standard originaire d’Amérique du Sud ou d’ailleurs dans le monde, mais cette option n’était pas notre souhait, souligne Sébastien Le Troadec. Lorsque nous avons de nouveau basculé vers le 100 % volaille française, nous avons remis en place tous les éléments de communication. »

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