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La Chine toujours en retrait sur la poudre de lait

La hausse de la production de lait en Chine contribue à la baisse de ses importations de poudre de lait. Néanmoins plusieurs facteurs sont défavorables à la production chinoise.

drapeau chinois
Les fabrications de poudre de lait entier progresseraient d’environ 45 000 t sur le premier trimestre, en Chine.
© Kawasaki Shizuku

Les importations chinoises de poudre de lait sont restées en retrait en début d’année, -2 % pour la poudre maigre et -68 % pour la poudre grasse sur janvier-février par rapport à la même période de 2022 selon l’Idele. Plusieurs signaux laissent à penser que la tendance ne va pas s’inverser rapidement. Ainsi, alors que la collecte de lait progresse chaque mois en Chine depuis mars 2021, le conditionnement de lait liquide recule depuis septembre dernier au profit du séchage. Les fabrications de poudre de lait entier progresseraient d’environ 45 000 t sur le premier trimestre, tandis que la consommation chutait de 49 000 t et les importations de 224 000 t. Le niveau de stock est jugé plutôt bas. Les fabrications de poudre maigre sont quant à elles plus stables, mais bien qu’en retrait les stocks battaient un record historique en mars. Dans ce contexte, il ne faut pas attendre de retour des acheteurs chinois sur le marché mondial de la poudre de lait ces prochains mois.

Vers un arrêt de la croissance de la production de lait en Chine ?

Pour autant, Abcis pointe trois raisons pour lesquelles la croissance de la production laitière chinoise pourrait marquer le pas en 2023 :

  • Le ciseau de prix : les coûts de production baissent beaucoup moins vite que les prix du lait
  • La baisse des envois de foin des États-Unis vers la Chine (-30 % sur janvier/février comparé à un an plus tôt)
  • Le non-renouvellement de contrats entre certaines laiteries et leurs éleveurs

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