Aller au contenu principal

Importations de volailles : pas de baisse au premier semestre 2024

Les importations françaises de volaille sont quasiment stables au premier semestre 2024 sur un an mais restent élevées.  

La Chine devrait importer moins de produits laitiers en 2022
Les importations de volailles n'ont pas baissé au premier semestre 2024 sur un an.
© Virginie Pinson

Les importations françaises de volaille se sont stabilisées au premier semestre 2024 sur un an (-0,4 %) selon FranceAgriMer d’après les douanes françaises.  Néanmoins, la pression demeure sur le marché français. Les importations demeurent à un niveau élevé. L’Union européenne (UE) reste notre principal fournisseur et les achats depuis la Pologne ont progressé de 11 %. Nos importations sont en croissance depuis les pays-tiers mais ne concernent que des volumes plus anecdotiques. La baisse des importations au départ de l’Ukraine est faramineuse, même constat pour les pays frontaliers au pays en guerre contre la Russie, par qui des volumes transitaient avant d’arriver en France. 

Lire aussi : Volaille française : les 3 erreurs stratégiques que pointe la Cour des comptes 

Réduction du déficit commercial en poulet  

Le solde commercial reste fortement déficitaire en poulet que ce soit en volume (-22 000 tonnes équivalent carcasse, téc) ou en valeur (- 642 millions d’euros). Il se réduit, toutefois, de 23 000 tec et de 68,6 millions d’euros en comparaison au premier semestre 2023. Les exportations françaises de viandes et de préparation de poulet ont connu une hausse de 18 % et les importations sont quasiment au même niveau qu’au premier semestre 2023 (+0,7 %).  

Lire aussi : Agroalimentaire : la balance commerciale française se dégrade, le point en infographie

En dinde, un solde commercial excédentaire en volume  

En dinde, le solde commercial est excédentaire en volume (+ 2 500 tec) mais déficitaire en valeur (- 10 millions d’euros). Le déficit se réduit de 8 500 tec et de 43 millions d’euros au regard du premier semestre 2024. Les exportations françaises de viande et préparation de dinde sont en hausse de 15 % et les importations en baisse de 20 %.  

Lire aussi : Dinde : la France déficitaire pour la première fois 

Pas plus de canard importé en France  

Le solde commercial du canard est déficitaire en volume (1 000 tec) et en valeur (0,5 million d’euros) au premier semestre 2024. Sur un an, la baisse est de 1 800 ktec et de 13,5 millions d’euros. Les exportations de viande et préparation ont nettement augmenté (+32 %). La hausse des importations est plutôt contenue (+1 %).  

Lire aussi : « Le redémarrage en canard est plus lent que prévu »
 

Amélioration de l’excédent commercial en pintade 

En pintade, le solde commercial est excédentaire en volume (+ 2 000 tec) et en valeur (11 millions d’euros). L’excédent s’améliore de 50 tec et de 68 milliers d’euros par rapport au premier semestre 2023. Les exportations de viande et de préparation de pintade sont en hausse de 4 %, les importations en baisse de 20 tec au premier semestre 2024 comparé au premier semestre 2023. 

Lire aussi : Pintade : les bons chiffres à l’export  

Les plus lus

au premier plan, tête de boeuf, dans un marché aux bestiaux
DNC : quel impact sur les prix des broutards, petits veaux, jeunes bovins et vaches ?

Alors que le marché des bovins dans son ensemble était dans une conjoncture très favorable et rarement vue, la dermatose…

Poulets standard européen
Poulet : plus de 300 €/100 kg, le marché européen s’emballe

Les prix européens du poulet s’envolent, car la production progresse moins vite que la consommation. Si l’Ukraine est un peu…

salle de traite en élevage laitier
Prix du lait : des tendances négatives venues d'Europe du Nord

Les prix du lait au producteur sont sous pression dans le nord de l’Europe, car les cotations des produits laitiers…

 Emmanuel Bernard, président de la section bovine d’interbev
Sommet de l’élevage 2025 : « La première chose à faire, c’est de faire naître les veaux ! » pour Emmanuel Bernard, Interbev bovins

Alors que le Sommet de l’élevage commence, Emmanuel Bernard, éleveur bovin et président d’Interbev bovin revient pour Les…

Porc : « le choix de la Chine de cibler l’agriculture européenne n’est pas anodin »

Les Marchés ont échangé avec Simon Lacoume, économiste sectoriel chez Coface, expert mondial en assurance-crédit, pour…

graphique de la cotation entrée abattoir du JB R
Le prix des taurillons R dépasse les 7 €/kg

Les prix des jeunes bovins français grimpent nettement depuis le mois d’août et dépassent un nouveau record historique, même s…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio