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France 2030 : les 5 premiers lauréats agroalimentaires du projet "Première Usine"

Parmi les 18 projets de première usine qui vont être soutenus par l’Etat au titre de la première vague de l’appel à projets "Première Usine", figurent 4 start-ups et une PME de l’agroalimentaire.

 

Umiami veut produire industriellement des ingrédients ressemblant à de la viande ou à du poisson.
© Umiami

En janvier dernier, le gouvernement lançait l’appel à projets Première usine dans le cadre de France 2030. Il présente aujourd’hui les 18 projets industriels qu’il va soutenir d’ici à 2026 à hauteur de 88 millions d’euros afin de réaliser près de 500 M Eur d’investissements. Voici les 5 start-ups agroalimentaires bénéficiaires.

  • Microphyt, en Occitanie, va installer des photobioréacteurs à microalgues et une plateforme d’extraction, afin de produire des ingrédients à base de microalgues. Microphyt bénéficie déjà du volet Relocalisation du Plan de relance. Ce projet nommé Mic Seatie vise les marchés alimentaires et du bien-être.
  • Umiami, en Ile-de-France, entend ouvrir en 2023 une usine de protéines végétales. Les ingrédients seront vendus à l’industrie agroalimentaire et à la restauration en Europe et aux États-Unis. A cet effet Umiami achète un site en Alsace près de Strasbourg, au groupe Unilever. Production visée : 7 500 tonnes d'ingrédients alternatifs à la viande ou au poisson, et à terme 22 000 tonnes. 
  • Futura Gaïa, en Occitanie, spécialiste de la culture verticale automatisée sur terreau, va faire passer son projet Geofarm en mode industriel afin de commercialiser des fermes verticales clés en main.
  • La plateforme développée par Green Spot Technologies, en région Paca, transforme les coproduits d'origine végétale en une poudre alimentaire, par un procédé de fermentation.
  • Bioprox, PME des Pays-de-la-Loire, vise à travers son projet Bioprep l’implantation dans les trois ans d’une nouvelle capacité industrielle de production de « protéines recombinantes ». Ce sont notamment des enzymes de nouvelle génération destinées aux filières végétales et animales. Bioprox veut ainsi combler un déficit capacitaire pour des acteurs souhaitant accéder à des volumes industriels de biotechnologies.

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