Aller au contenu principal

Industrie
Elivia projette de construire un méthaniseur à Lion-d’Angers

Situé sur le plus important site d’Elivia, le nouveau méthaniseur permettra de valoriser les déchets d’abattage à partir de 2023. La société étudie d’autres leviers pour réduire son empreinte carbone.

Christel Gobert, directrice RSE et qualité hygiène sécurité d’Elivia.
Christel Gobert, directrice RSE et qualité hygiène sécurité d’Elivia.
© Elivia

La société Elivia, spécialiste de la transformation de viande de bœuf, porc, veau et agneau, s’est lancée dans le projet de construction d’un méthaniseur qui devrait aboutir d’ici à 2023, pour l’aider à atteindre son objectif de neutralité carbone pour 2040. Il récupérera les matières digestives, les matières stercoraires issues des abattages des gros bovins, ainsi que les effluents de la station d’épuration de son plus important site, situé à Lion-d’Angers (Maine-et-Loire), afin de les valoriser et diminuer ses achats de gaz fossiles. « Nos abattoirs sont très consommateurs de gaz et d’énergie, notamment à cause des contraintes sanitaires importantes. Le matériel a besoin d’être stérilisé entre chaque animal », précise Christel Gobert, directrice RSE et qualité hygiène sécurité d’Elivia.

La société a investi « plusieurs millions d’euros » dans ce projet. Le méthaniseur permettra également une suppression des transports des intrants, traités aujourd’hui sur d’autres sites. En plus du biogaz généré, les digestats seront valorisés en épandage sur le sol. « Si ce projet tient toutes ses promesses, nous exporterons ce modèle sur nos autres sites », indique Christel Gobert.

Nous achetons des crédits carbone

La construction de ce méthaniseur se trouve être dans la lignée de l’investissement d’Elivia dans du matériel de récupération de chaleur sur son site de Lion d’Angers, permettant de réduire de 12 % la consommation de gaz et d’électricité de l’abattoir entre 2017 et 2020.

Investissement dans des véhicules hybrides et électriques

La société étudie d’autres pistes pour diminuer son empreinte carbone et a investi dans deux voitures de service électriques sur son parc, dont les bornes sont installées. Une voiture de fonction hybride et une voiture de fonction électrique seront, par ailleurs, à disposition des salariés d’Elivia d’ici à la fin de l’année 2021. « L’amont agricole représente 98 % de nos émissions de gaz à effet de serre, donc nous travaillons à les réduire, mais nous investissons aussi dans des projets agricoles français en achetant des crédits carbone. Ces sommes permettent aux acteurs concernés de progresser sur l’amélioration de leur empreinte environnementale », conclut Christel Gobert.

Les plus lus

Camion de la Cooperl
La Cooperl donne un coup au financement du Marché du Porc Breton

La FRSEA Bretagne et la FRSEA Pays de la Loire accusent la Cooperl de mettre à mal l’ensemble des outils collectifs utilisés…

Vaches dans la prairie
Comment vont évoluer les coûts de production de la viande bovine en 2024 ?

Si les prix des gros bovins restent élevés, ils ne sont pourtant toujours pas rémunérateurs pour les éleveurs. Les coûts de…

Cotation du porc en  Allemagne, Production, classe E en €/kg
Porc : un marché en manque d’impulsion à la veille de Pâques 

Le marché du porc européen manque de tonicité à l’approche de Pâques.  

en arrière plan, une étable avec des vaches noir et blanche. Au premier plan, un chercheur en combinaison intégrale avec un masque de protection.
Grippe aviaire : ce qu’il faut savoir de la contamination humaine par des vaches

La situation sanitaire autour de la grippe aviaire inquiète aux États-Unis. Des vaches malades ont à leur tour contaminé un…

infographie objectifs de la loi Egalim
Que mangent les enfants à la cantine, et qu’en pensent-ils ?

Les menus servis dans les cantines scolaires ne sont pas, en moyenne, conformes aux objectifs de la loi Egalim selon un…

vue de haut, une carte de France dessinée avec du blé, du beurre, des oeufs, de la viande, du fromage, des pommes, des tomates, du soja, du saumon
Souveraineté alimentaire : quelles sont les fragilités françaises ?

Un rapport du gouvernement évalue la souveraineté alimentaire de la France et dévoile des zones de fragilité préoccupantes.…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 704€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio