Collecte laitière : ce qu’il faut retenir de mai 2024
La collecte de lait de vache peinait à décoller en mai 2024 en France, malgré un début d’année plus dynamique. En cause, notamment, la météo. La collecte de lait bio accusait un sérieux décrochage pour les mêmes raisons.
La collecte de lait de vache peinait à décoller en mai 2024 en France, malgré un début d’année plus dynamique. En cause, notamment, la météo. La collecte de lait bio accusait un sérieux décrochage pour les mêmes raisons.
6,979 millions de litres de lait en plus en mai 2024 qu’en mai 2023, c’est-à-dire seulement 0,3 % de volumes supplémentaires ont été collectés en France, selon FranceAgriMer. Ce qui amène la collecte laitière des 5 premiers mois de 2024 à 10,134 milliards de litres soit 1,1 % de plus que l’an passé. Après des mois de février et mars toniques, la dynamique s’est donc calmée. À noter que l’Idele précise que « ramenée en MSU, la hausse était de +0,7% grâce à l’amélioration des taux de matières protéiques ».
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Un prix du lait stable en mai
A 470,91 €/1000 litres en moyenne, le prix réel du lait calculé par FranceAgriMer est resté stable d’un an sur l’autre (-0,1 %).
Pour en savoir plus sur le calcul de FranceAgriMer
La part du bio recule
5,6 % du lait de vache collecté en France en mai était bio, contre 6 % un an plus tôt. La part du lait sous AOP et IGP atteint 16,2 % contre 16,3 % en mai 2023. La collecte de lait biologique en France a poursuivi un repli sévère en mai 2024, de -6,6% /2023, portant la baisse annuelle à -5,2% écrit ainsi l’Idele dans sa note mensuelle. Un repli que l’institut explique notamment par la météo très défavorable qui a compliqué le pâturage et nuit à la productivité des vaches. Seule la Normandie a résisté (+0,3 %). A noter l’impressionnante chute enregistrée dans la troisième région de production de lait bio de France, l’Auvergne-Rhône-Alpes, -12 % sur les 5 premiers mois de l’année.
4 000 livreurs de lait bio
En mai, l’Idele compte 4000 livreurs de lait bio, c’est 7,5 % de moins qu’en juin 2022, où ils atteignaient le record de 4 300 livreurs. C’est aussi 4,6 % de moins qu’un an plus tôt.
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Une collecte de lait du second semestre menacée
La progression de la collecte laitière pourrait néanmoins s’enrayer, à cause des conditions météos du printemps qui ont perturbé les récoltes de fourrages et retardé les semis de maïs, avec des risques sur la qualité. La collecte de lait bio pourrait bien aussi être entravée par la qualité des fourrages.
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