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Le Ministre au Space
« Mon ministère c’est celui de la nutrition »

Julien Denormandie hier lors d'une table ronde sur la chaine alimentaire organisée au Space. © Y.B.
Julien Denormandie hier lors d'une table ronde sur la chaine alimentaire organisée au Space.
© Y.B.

Le ministre Julien Denormadie s’est invité à la table ronde sur la chaine alimentaire que le Space a organisé à Rennes, ce mercredi 16 septembre. Devant une centaine de personnes dans un hall 1 vide de ses habituels concours bovins, il a écouté les représentants des filières animales qu’il semble avoir convaincus de sa volonté d’actions. « Mon ministère c’est celui de la nutrition. Les Français ont redécouvert durant le confinement le plaisir de manger des produits frais français. Il faut qu’ils continuent car c’est bon pour leur santé et celle de leurs enfants et in fine c’est moins cher, a-t-il argué. Mais en même temps il faut assurer des exportations car la puissance d’une agriculture c’est aussi sa capacité à exporter. Donc il faut accepter des importations. Mais des importations pour lesquelles les questions de respect de l’environnement seront imposées ». Il pointe clairement du doigt les tourteaux de soja brésiliens et évoque le plan protéines qu’il devrait détailler sous peu.

Je ne pense pas que le RIP soit le bon outil

Pour l’instant, c’est sur le plan de relance qu’il s’appuie pour atteindre son objectif : assurer la souveraineté alimentaire de la France et, plus largement, de l’Europe. Car, en 2023 rappelle Arnaud Degoulet (Agrial), la France agroalimentaire sera déficitaire. Et la question du bien-être animal est centrale. Gilles Huttepain (LDC) s’inquiète du RIP et des 500 000 voix contre l’élevage car « si ca passe, ce ne sera plus un poulet sur deux mais neuf poulets sur dix qui seront importés. Monsieur le Ministre vous avez 600 jours pour monter au créneau et expliquer qu’un changement de fond ne peut se faire en 5 minutes ». « Je respecte le processus démocratique mais je ne pense pas que le RIP soit le bon outil, a répondu Julien Denormandie. « Un cochon ca prend aussi des coups de soleil et il préfère rentrer dans ce cas » sourit-il.

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