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Viande bovine : pourquoi la Blonde d’Aquitaine gagne du terrain

La race à viande Blonde d’Aquitaine bénéficie de 3 ans supplémentaires de promotion en France et en Italie. Pourquoi la 3e race allaitante de France a toute sa place en boucherie.

Stimuler la demande de viande Blonde d’Aquitaine en France et en Italie est un des objectifs du programme de promotion European beef excellence, qui est renouvelé pour 3 ans. Le Sud-Ouest compte le plus grand nombre de vaches mères et de consommateurs amateurs. En Occitanie en particulier, Lidl consomme 70 femelles par semaine. Dans d’autres régions des accords se nouent entre éleveurs, groupes d'éleveurs et rayons traditionnels des GMS, comme en Bretagne et en Vendée avec Leclerc. Les éleveurs souhaitent faire augmenter la « consommation consciente de Blonde d’Aquitaine » dans toutes les régions.

Finesse de fibre

A l’intention des bouchers et autres distributeurs, la Blonde d’Aquitaine se présente comme la 3e race allaitante de France, après la Charolaise et la Limousine. Sa production annuelle est de 410 000 veaux et 90 000 vaches de réforme. Elle se distingue par des carcasses un peu lourdes (380 à 450 kg pour une génisse de 24 à 30 mois) mais un « très bon rendement de carcasse en viande nette », une finesse de fibre, la tendreté. La couleur relativement claire de sa viande est recherchée par certains consommateurs. Elle fait l’objet de plusieurs Labels Rouges : Bœuf Blond d’Aquitaine, Bœuf Excellence, Bœuf de nos Prés, Bœuf de Chalosse.

Une visite en région parisienne

Dans le cadre du programme de promotion le président de l’interprofession Interbev d’Ile-de-France, Philippe Dufour, a organisé la visite de son élevage, dans le sud de la région parisienne le 23 mars, par la presse, des bouchers et le président des grossistes en viande de Rungis, Christophe Deplanche. Cependant ce dernier n’a pu s’y rendre en raison des mouvements sociaux. L’éleveur francilien fait partie des 900 adhérents au Livre Généalogique de la Blonde d’Aquitaine, qui compte 36 500 animaux.

La nouvelle OP Nos bovins d'Île-de-France en action

Philippe Dufour, président d’Interbev Ile-de-France (sur le départ en 2023) a contribué à l’émergence de l’Organisation de producteurs de viande bovine (à viande et laitière) d’Ile-de-France, enregistrée il y a un an en tant qu’OP non commerciale Elvea sous le nom Nos bovins d'Île-de-France. Un statut permettant de négocier collectivement des prix, de structurer l'offre et la production et de permettre une rémunération la plus juste possible pour les éleveurs. L’OP traite avec les grossistes, comme la Soviam, usager de l’abattoir de Meaux, d’autres distributeurs, elle forme des chefs, initiation à la cuisson à basse température et prépare la rentrée scolaire de 2023. Ses partenaires en transformation locale sont Huguier Frères, Socopa et Etablissements Lucien. L’OP cherche aussi à motiver l’élevage de races à viandes dans la région, notamment par l’engraissement de maigre, en alternative à l’exportation vers l’Italie.

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