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Matière première
Sucre : prix records toujours soutenus par le pétrole

Le prix du sucre reste toujours à des sommets malgré une légère détente hier. Le cours élevé du pétrole et une demande mondiale attendue en hausse devraient soutenir le marché.

© Commoprices

Si le prix du sucre accuse un léger repli, notamment avec la récente baisse du prix du pétrole, le cours n’en demeure pas moins à un niveau record. Le prix du sucre blanc sur le marché à terme de Londres se place environ 33 % au-dessus de son niveau de 2021.

En effet, la hausse du prix du carburant au Brésil et l’appréciation du Real ont notamment contribué à soutenir les prix du sucre. « En un mois, l’éthanol brésilien a gagné 15 % en Réal et, vue que la monnaie brésilienne a pris 6 % sur le mois de mars, cette hausse dépasse les 22 % lorsque libellée en dollar. Ainsi, pour un sucrier brésilien, ce débouché permet de valoriser la canne à sucre aussi bien qu’en vendant du sucre sur le marché mondial autour de 19 à 20 cts/lb », rapporte le syndicat des betteraviers français. En parallèle, la demande du plus grand consommateur mondial, l’Inde est prévue en forte hausse cette année, après la levée des restrictions Covid. Toutefois, certains opérateurs du marché notent une amélioration de la production brésilienne et indienne cette année, ce qui pourrait contribuer à une détente des prix.

En Europe, les prix du spot s’envolent dans le sillage de la hausse des prix mondiaux du sucre, du fret et de l’énergie. « Depuis le début de la campagne européenne (octobre 2020), le sucre en France a progressé de 4 %, bien loin des zones déficitaires de l’UE (Italie, Espagne), où il gagne 10 %, soit autant que sur le marché mondial. Les zones déficitaires, habituées à s’arbitrer en fonction des opportunités de marché font preuve d’une réactivité bien plus forte que les zones historiquement déficitaires comme la nôtre », analyse le syndicat des betteraviers français.

A noter que l’indice FAO du prix du sucre a bondi en mars, rompant avec la tendance baissière des trois derniers mois. Il a gagné 6,7 % pour s’afficher à 117,9 points porté par la hausse des prix du pétrole en raison de la guerre en Ukraine.

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