Calibré : Après les commandes anticipées avant le férié, la bonne demande des restaurateurs auprès de leurs fournisseurs profite encore au marché du calibré. En face l’offre est limitée, non par manque d’offre, mais du fait de nombreuses contraintes logistiques. Pour les uns c’est trouver le transporteur qui est compliqué, pour les autres c’est la main d’œuvre pour le calibrage qui fait défaut. Dans ce contexte, les cours stagnent, faute de lisibilité.
En tout-venants les volumes demeurent assez importants quel que soit le code considéré. Néanmoins certains centres semblent voir leurs stocks se résorber un peu et d’autres reviennent prudemment aux achats. De quoi donner un peu d’air aux vendeurs même si, pour l’heure, l’offre paraît rester plus large que la demande.
Industrie : Très peu de changement sur le marché des œufs tout-venants destinés à l’industrie. Les acheteurs français demeurent en retrait, la semaine de quatre jours limitant leur activité et le marché de l’ovoproduit restant assez terne dans l’ensemble. Les vendeurs sont toujours contraints de dégager d’importants volumes à l’export à des prix très bas et bien inférieurs aux coûts de revient, faute de pouvoir stocker davantage.
En œufs alternatifs, toujours pas d’amélioration, les cours restent très bas dans tous les codes.
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