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Marché de gros
L’inquiétude monte à Rungis, face à la grève

Florence Hardy, présidente de la maison Médelys, jeudi 12 mars avec la presse.

A la veille de Noël, Rungis connaît une effervescence en deçà de son habitude en raison des grèves. Si l’approvisionnement et le chiffre d’affaire du Min ne sont pas encore impactés, les grossistes connaissent des situations contrastées selon leur structure de clientèle. Les fournisseurs de commerces de proximité sont relativement peu touchés. Les volumes commandés sont légèrement en baisse avec un temps de livraison plus long, mais les commerçants se disent confiants. « La clé est l’anticipation des arrivages, on prend de l’avance pour les denrées ayant une longue conservation comme le foie gras et on adapte la logique d’approvisionnement des produits frais », commente Bruno Courillon, PDG d’Eurovolailles. Les grossistes de la restauration collective et commerciale font quant à eux grise mine. L’annulation des repas d’affaires, d’évènements et de déplacements impacte fortement le marché haut de gamme. « Après les gilets jaunes, c’est la deuxième année consécutive que nous subissons cette situation. Nous sommes très inquiets et nous ne rentrons pas dans nos objectifs », se désole Florence Hardy, présidente de la maison Médelys. Du côté de la marée, les précommandes sont inexistantes. « La grève a un impact énorme sur toute la chaîne de production, nous voyons ses conséquences jusqu’en Bretagne », explique Véronique Guillardeau, présidente de l’entreprise Blanc. La Semmaris a créé une cellule de crise. « Nous nous organisons pour approvisionner les commerces et organiser de belles fêtes », déclare Stéphane Layani, PDG du Min de Rungis.

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