Viande de porc : un marché sous pression
Découpe : Le marché français termine la semaine sous pression. La demande est calme, entre fin de mois, vacances et jour férié. Bien qu’une partie de l’abattage découpe ait freiné son activité, l’offre reste largement suffisante pour couvrir tous les besoins, en particulier en carré et jambon. Les prix se tassent d’autant plus rapidement que les cours en amont de la filière continuent de perdre du terrain. En épaule et échine, des opportunités export permettent de limiter le déséquilibre offre/demande à l’échelle nationale. Aucune embellie notable n’est attendue à court terme. Seules quelques commandes de réassort liées au début de mois pourraient animer les échanges au lendemain de la Toussaint.
Porc : La pause n’aura duré que peu de temps en Allemagne ; mercredi, la cotation a perdu 5 centimes, dans un contexte de marché suffisamment fourni avant une semaine perturbée par un férié (le 31 octobre ou le 1er novembre selon la région considérée), ce qui freine les besoins des abattoirs et incite les éleveurs à anticiper leurs sorties pour tenter de modérer les retards d’enlèvement.
Le lendemain en France, le prix de base 56 TMP a perdu 0,8 ct dans la foulée.
Porcelet : Le férié de la Toussaint est en mesure d’entraîner un nouveau ralentissement des sorties de porcs charcutiers. Or, de la vitesse des éleveurs à résorber ces retards d’enlèvements dépendra la tenue du commerce des porcelets. Il paraît par conséquent fort probable que l’ambiance se calme encore un peu plus ces prochaines semaines, entraînant un regain de pression sur les prix, en particulier en 25 kg. Pression qui pourrait être atténuée voire contrecarrée en laiton par une offre attendue plus mesurée.