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Viande de porc : moins de hausse à Rungis qu’à Plérin

© Kate Barry

Découpe : Décembre 2017 a été synonyme de tassement (-0,8 %) des prix de la viande à Rungis, indique-t-on à l’Institut du porc (Ifip). Une quasi stabilité qui cache des évolutions diverses selon le morceau considéré. Ainsi la longe n°3 et la poitrine ont-elles vu leurs tarifs se replier de 2 % à 3 %, tandis que l’heure était au maintien pour le jambon et à la hausse de 2 % pour le hachage.

L’Ifip relève par ailleurs une hausse de 3,4 % des prix sur le Min de Rungis entre 2016 et 2017, soit un peu moins qu’en amont de la filière (+6,4 %). En outre, l’écart entre les différents morceaux s’est accentué. Alors que les pièces recherchées à l’export ont vu leurs cours grimper (+14 % pour le hachage, +18 % pour la poitrine), la revalorisation a été plus difficile pour celles destinées en priorité au marché français (+2 à 3 % pour la longe et le jambon).

Porc : La lourdeur du marché porcin français — comme le souligne un poids moyen à plus de 96 kg — et une activité d’abattage qui a eu tendance à ralentir au fil des jours. eu raison de l’orientation du prix de base 56 TMP lundi à Plérin, qui a perdu 1,6 centime. Un repli en mesure de s’accélérer ces prochains jours si les besoins d’abattage continuent de s’amoindrir et surtout si la forte baisse annoncée par les abattoirs allemands vient à se concrétiser sur la cotation mercredi.

Porcelet : La semaine commence sur une tendance commerciale toujours aussi peu évolutive. En France, les disponibilités demeurent dans l’ensemble mesurées pour une demande qui demeure frileuse au regard de l’orientation incertaine des cours des porcs. De quoi entraîner de petits ajustements tarifaires à la marge, selon le rapport offre/demande du moment.

Les prix indexés publiés par l’Institut du porc ont poursuivi leur repli la semaine dernière (-2 centimes pour les 25 kg et -37 centimes pour les 7 kg), dans le sillage des tarifs des porcelets comme du cours du porc.

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