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Viande bovine : comment le déficit commercial français se réduit

Les exportations de viande bovine de la France ont progressé en tout début d’année, tirées notamment par des flux vers l’Algérie, la Turquie et le Ghana, tandis que nos importations ont reculé. 

viande bovine en abattoir
Les exportations de viande bovine de la France ont rebondi en janvier et février 2024
© Virginie Pinson

Les exportations de viande bovine de la France ont progressé de 4,2% sur les mois de janvier et février comparé à la même période de 2023, selon les données des Douanes relayées par FranceAgriMer. Les échanges de la France vers l’UE sont mous sur janvier et février (-0,6 %) avec notamment une chute de 13,7 % vers l’Italie et de 13,7 % vers les Pays-Bas, la Grèce se porte mieux qu’en 2023 avec une hausse des envois chiffrée à 17 % et un quasi doublement des expéditions vers l’Espagne, sur de faibles volumes. 

Lire aussi Filière bovine : que se passe-t-il en Turquie ?

Hausse des exportations de viande bovine vers les Pays Tiers

Petits volumes encore, mais nouveaux marchés, la France a envoyé 640 téc de viande bovine vers le Ghana, six fois plus que l’an dernier. Les achats portent sur de la viande bovine transformée pour laquelle le Ghana est notre premier client, devant l’Espagne. La crise de l’inflation de la viande en Turquie qui a poussé le gouvernement à revoir ses stratégies d’importation a conduit à l’expédition de 469 téc de viande (sous forme de viande fraîche) vers ce pays, avec des envois qui semblent se renforcer. L’Algérie a aussi  été plus présente ave 735 tec au compteur. 

La France a moins importé de viande bovine début 2024

Sur janvier et février, les importations françaises de viande bovine se sont tassées, reculant de 6,3 % par rapport à la même période de l’an dernier. Nos achats ont particulièrement reculé en provenance de notre premier fournisseur, les Pays-Bas (-10,4 %, 14 100 téc), notre second, l’Irlande (-11,5 % 10 300 téc), notre troisième, la Pologne (-5 % à 6 700 téc) et encore plus de l’Allemagne (-24,5 % à 5 700 téc). Toutes ces baisses n’ont pas été compensées par les petits rebonds britanniques (+4,8 %), belges (+6,5 %) et espagnols (+14,9 %). 

Ainsi, le déficit commercial de la France s’est légèrement réduit en début d’année comparé à la précédente, il était de 24 000 téc contre 29 500 téc un an plus tôt.

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