Aller au contenu principal

Une « vraie vision économique » espérée

Pascal Viné, délégué général de Coop de France.
© DR

Coop de France est convaincu que la question centrale de la rémunération des producteurs passe par quatre enjeux fondamentaux, « essentiels à l’équilibre du tout ». Il s’agit des marchés (consommation durable et export), de la triple performance et la compétitivité (allégement des charges et des normes, plan d’investissement), la gestion des risques (réforme de la Pac et fiscalité) et les relations commerciales (réforme de la LME, droit de la concurrence et relations partenariales). « J’espère qu’il y aura une vraie vision économique lors de ces états généraux », indique Pascal Viné, délégué général de Coop de France, « pour mieux répartir la valeur, il faut la créer. Il faut aller la chercher en France mais aussi à l’étranger ». « Trois points sont fondamentaux pour nous : redonner une ambition à l’agriculture, rééquilibrer les forces au sein de la chaîne alimentaire et prendre en compte les spécificités du modèle coopératif », ajoute-t-il.

Stop aux lois sur les relations commerciales

La performance et la compétitivité des entreprises coopératives sont, pour Coop de France, des prérequis à la création de la valeur et à sa meilleure répartition. Et celle-ci ne passe ni par une nouvelle loi régissant les relations commerciales ni par des articles réglementaires destinés à améliorer la rémunération du producteur.

La hausse des prix peut-elle aller jusqu’au consommateur ?

Coop de France émet dans sa feuille de route quelques propositions de modifications du Code du commerce et demande la suppression des articles L.441-6 alinéa 6, L.441-8 et L.441-10 de la loi Sapin II qui sont difficilement applicables. Ces articles visent à intégrer dans les contrats le prix payé aux producteurs. « Cette transparence ne profite qu’à la grande distribution. Elle ne fait qu’apparaître des prix moyens payés aux producteurs », estime Pascal Viné. Le délégué général pose la question de la remontée des prix jusqu’aux consommateurs. « La question centrale est de savoir si la hausse des prix peut aller jusqu’au consommateur », conclut-il.

Les plus lus

drapeau turc
Bovins : la Turquie continue sa décapitalisation, l’Europe en profite peu

Alors que les abattages de bovins continuent de progresser en Turquie faute de rentabilité de l’élevage allaitant et laitier,…

Gilles Huttepain, Vice-président de l'interprofession Anvol
Le poulet chinois s’impose en Europe, la volaille française alerte

La filière poulet française s’inquiète d’un afflux inédit en provenance de Chine, qui dégage ses surplus de filets de poulet…

douanier chinois devant un ordinateur
Viande bovine : la Chine enquête toujours sur ses importations et pourrait les limiter

Les résultats de l’enquête chinoise sur les perturbations de son marché intérieur de la viande bovine par les importations ne…

un graphique avec une courbe à la hausse, sur fond de grains de blé
Les prix des principales céréales progressent entre le 17 et le 24 novembre

Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous…

poules rousses en cage dans un élevage
Interdiction des poules en cage : « c’est le bon moment pour agir »

Des députés français demandent la Commission européenne d’inscrire l’interdiction de l’élevage de poules pondeuses en cage…

Graphique cours du porc au MPF
Le prix du porc sous les 1,5 €/kg à Plérin, l’Allemagne perd 10 centimes

Le marché du porc européen repart sur une nouvelle baisse généralisée cette semaine. En France, le prix du porc reste en…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio