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Un second atelier pour la Chocolaterie Cosme

L’entreprise familiale du Pré-Saint-Gervais a investi 800 000 euros dans un nouveau site de production en Anjou.

À la tête de la chocolaterie avec son compagnon, Antoine Derouet, Lorenne Cosme incarne la quatrième génération de l’entreprise familiale. Son père, Gérard Cosme, qui prit la direction en 1976 et assuma en parallèle les fonctions de maire du Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis) durant vingt ans, reste présent à ses côtés. Un appui d’autant plus nécessaire que la société a concrétisé en 2020 une seconde implantation. À l’étroit dans son atelier de 330 m2 au Pré-Saint-Gervais, la chocolaterie occupe un autre site à Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire) qui englobe sur 1 000 m2 la production, une boutique et des bureaux. Cet espace va permettre d’améliorer la qualité des produits, grâce à une meilleure gestion des températures et d’intégrer encore plus de fabrications. La volonté d’avoir un sourcing local pour les noisettes, le lait, la crème, les liqueurs… a également joué dans ce choix.

Cosme a ouvert une boutique à Cholet, et va se doter d’un cinquième point de vente en région parisienne, à Montparnasse. Lorenne Cosme accélère ainsi une réorientation stratégique entamée en 1977 avec l’ouverture de la première boutique. Auparavant, la chocolaterie ne travaillait qu’en sous-traitance pour de grands traiteurs parisiens, des boulangers, pâtissiers confiseurs… « Nous voulons nous adresser au consommateur à travers nos points de vente », souligne la dirigeante. Avec l’investissement dans le Maine-et-Loire, à hauteur de 800 000 euros, Cosme se donne les moyens de doubler sa production et d’aller chercher de nouveaux marchés, comme les épiceries fines ou la GMS en MDD. Réalisant avant l’épidémie un chiffre d’affaires proche du million d’euros pour une production de 40 tonnes, la PME peut viser « 1,2 à 1,5 million cette année », indique Gérard Cosme.

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