Un rapport €/$ théoriquement plus favorable à nos exports

Les cours du blé sur le marché à terme européen n’avaient pas encore réagi, hier, en clôture au recul de l’euro face au dollar, alors qu’à 1,16 $ la monnaie européenne offre une meilleure compétitivité aux exportations communautaires. Avec 248 000 t sorties à destination des pays tiers pendant la semaine 14 de la campagne, elles cumulent depuis juillet 6,5 Mt, soit un retard de 2 Mt sur la campagne 2016/2017, même date. En revanche, les exportations françaises représentent dans ce bilan 1,9 t, un peu mieux qu’il y a 1 an, mais bien en deçà du rattrapage nécessaire pour réaliser les 10,2 Mt souhaités par le conseil céréales de FranceAgriMer. Sur le physique, les primes ont continué de s’améliorer pour passer à -0,50 € rendu Rouen, à 157,50 €. Les exportations d’orge se sont ralenties la semaine dernière mais les cours restent fermement orientés, à 153 €, rendu Rouen. Le maïs dont les prix avaient suffisamment baissé pour retrouver un intérêt sur le Nord communautaire et la péninsule ibérique, affiche aussi une tendance plus soutenue. La récolte au 23 octobre, était réalisée, selon Céré’obs, à hauteur de 76 %. Les perspectives de forte moisson se confirment. De même au niveau mondial avec une augmentation de 5 Mt par le CIC, portant la récolte à 1034 Mt. Le blé profite d’une rallonge de 1 Mt, à 748,5 Mt. Le soja n’a pas été trop affecté par la hausse du dollar et le colza reste soutenu par les cours de la fève, des huiles et du canola.