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Un espace découverte de 200 m2 pour la conserverie Courtin

Le nouveau site de la conserverie bretonne a été pensé pour accueillir les visiteurs. L’entreprise finistérienne a dépassé ses objectifs dès la première année.

Un paquebot jaune et noir de 1 800 m2, voilà qui accroche l’œil des visiteurs de passage à Trégunc (Finistère). Lorsque les dirigeants ont fait le choix de changer de site de production, car les chaînes de production étaient saturées et le magasin d’usine trop étroit pour les visiteurs, « le nouvel outil a été conçu autour du projet de tourisme industriel », raconte Jean Collin, directeur général de la conserverie Courtin. La clé, estime Jean Collin, « c’est de prévoir la surface, nous disposons d’un espace découverte de 200 m2 et d’un magasin de 300 m». L’entrée est libre et gratuite, 7j/7, de 9 heures à 19 heures.

Le visiteur peut voir un film qui montre la conserverie à plusieurs époques, depuis les années 1930, et découvre les anciennes machines et des panneaux explicatifs. Dans l’espace découverte, de larges baies vitrées permettent de voir la production. Une dégustation est aussi proposée. « Notre notoriété s’est améliorée, on parle de nous, c’est important pour notre modèle économique qui repose beaucoup sur la vente directe », explique Jean Collin, qui précise que la conserverie a aussi investi sur un site de vente en ligne sur lequel on trouve une visite virtuelle.

160 000 visiteurs cette année

Alors qu’ils étaient environ 50 000 par an dans l’ancien site, les visiteurs étaient 140 000 en 2018 évalue le directeur qui espère atteindre les 160 000 cette année. Des partenariats avec des agences et des sociétés de cars amènent le quart de ces visiteurs, souvent des personnes âgées « qui plébiscitent ce type de tourisme, qui les change des musées et qui correspond à leurs attentes », complète Jean Collin. Quant aux visiteurs libres, ce peut être des locaux ou des touristes qui reviennent même plusieurs fois pendant les vacances. Les gens originaires de la région, mais qui sont partis travailler ailleurs en France sont aussi nombreux à revenir faire des provisions chaque année. « Nous sommes des artisans, les clients goûtent nos produits, voient la transparence, et sont conquis », se réjouit le directeur.

 

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