Trop de porcelets chez les uns, pas assez chez les autres
Porcelet : Tous les éleveurs ne sont pas logés à la même enseigne. Une grande disparité des situations est relevée, selon la région considérée et pour le 25 kg tout particulièrement. Ainsi, dans les groupements où les retards d’enlèvement de porcs demeurent importants — bien qu’en repli —, les mises en place de porcelets sont limitées alors que l’offre est présente. Un surplus de disponibilités qui pèse sur l’ambiance commerciale voire sur les tarifs. À l’inverse, lorsque la fluidité est d’actualité en aval, le commerce des 25 kg est équilibré. Des manques sont même signalés dans certains groupements, entraînant des retards de mises en place.
En laitons, le marché est un peu plus homogène. L’offre, mesurée, s’ajuste plus ou moins à la demande. Les cours évoluent dans des fourchettes tarifaires quasiment inchangées.
Découpe : La France a importé plus de 527 000 tonnes équivalent carcasse (téc) de viande de porc (y compris graisse) sur les onze premiers mois de 2017, selon Agreste. C’est 2 % de plus qu’un an plus tôt. Le recours aux pays tiers étant minime (moins de 6 000 téc), cette hausse est à rapprocher de l’augmentation des achats à l’Union européenne ; +1,9 %, soit +9 509 téc. L’Allemagne s’affiche comme le fournisseur qui a le mieux tiré son épingle du jeu, avec des ventes à la France en hausse de 1 807 téc, tandis que l’Espagne confirme sa première place mais ne voit ses volumes progresser que de 605 téc. À noter la stabilité des importations en provenance de Belgique (+120 téc) comme d’Italie (-152 téc).