Aller au contenu principal

Snacking : My Pie vise un déploiement au national

La société fabrique en Mayenne des produits de snacking qu’elle propose en vitrine dans les points de vente de la GMS, principalement à Paris. Elle prévoit de doubler son chiffre d’affaires en 2021.

Sébastien Rico, cofondateur de My Pie. © DR
Sébastien Rico, cofondateur de My Pie.
© DR

Le premier confinement et la montée du télétravail ont sérieusement affecté certains acteurs du snacking. C’est le cas de la jeune société My Pie qui produit à Gorron (Mayenne) des tourtes, quiches, pizzas et plats déposés dans des meubles en libre-service dans les GMS. Elle réalisera cette année un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros, loin des 4,5 prévus. Mais ce frein dans sa croissance n’empêche pas My Pie de maintenir une prévision de chiffre d’affaires à 6,5 millions d’euros sur 2021. La société, qui avait démarré son activité en vendant ses produits dans des bars et salles de spectacle, a réorienté en 2017 son modèle vers les magasins de proximité, demandeurs d’une restauration rapide de qualité.

Les produits My Pie sont réalisés avec des ingrédients 100 % naturels, sans additifs ni conservateurs, locaux au maximum. Une recette qui a d’abord séduit les magasins Franprix et Monoprix en région parisienne. Les meubles My Pie, qui maintiennent au chaud les produits, se retrouvent aujourd’hui dans 400 points de vente. Une pénétration qui va augmenter et se diffuser en région à la suite d’un accord national avec Carrefour. Le concept est par ailleurs testé dans des cafétérias d’entreprises du groupe Compass.

Pour faire face à cette montée en puissance, 30 recrutements sont prévus en 2021 pour étoffer l’équipe de 39 salariés. 700 000 euros vont être investis dans une extension du site de production, attenant au laboratoire des Rillettes Gorronnaises, dont le patron Jean-Rémy Cousin est associé dans My Pie avec Sébastien Rico et Adrien Goud. La société a investi l’an dernier 1,3 million d’euros dans une chaîne de production de pizzas. Une nouvelle gamme qui pèse déjà plus de la moitié des ventes. Des croque-monsieur seront prochainement lancés.

Les plus lus

au premier plan, tête de boeuf, dans un marché aux bestiaux
DNC : quel impact sur les prix des broutards, petits veaux, jeunes bovins et vaches ?

Alors que le marché des bovins dans son ensemble était dans une conjoncture très favorable et rarement vue, la dermatose…

Poulets standard européen
Poulet : plus de 300 €/100 kg, le marché européen s’emballe

Les prix européens du poulet s’envolent, car la production progresse moins vite que la consommation. Si l’Ukraine est un peu…

vaches laitières dans une prairie
Vaches laitières : après un an de flambée, les prix vont-ils vraiment baisser ?

Les prix des vaches laitières ont commencé leur escalade il y a un an. Si un mouvement de baisse automnale se fait sentir, les…

Poulets JA787 aux Pays-Bas. © Hubbard
Poulet standard : y-a-t-il une vraie bascule vers le poulet ECC ?

Alors que le poulet standard est le moteur de la croissance de la production en France, LDC et Galliance ont annoncé s’engager…

personnes sur une scène
Culture Viande : « Sans abattoir ni ateliers, il n’y a pas de valorisation de la production française »

Lors du congrès annuel de Culture viande, les industriels ont pointé leurs intérêts convergents avec ceux de l’élevage, en…

Jérôme Foucault
Négociations commerciales : « Ce qui est transformé en France, issu de l’agriculture française, doit être négocié en France ! »

À moins de deux mois du début des négociations commerciales, Jérôme Foucault, président de Pact’alim qui représente des PME et…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio